presidentielle

Lydie Beassemba, seule femme candidate

Lydie Beassemba, seule femme candidate 1

Première femme a brigué  la présidence en 2021, ou elle était arrivée 3ème , Lydie Beassemba tente a nouveau sa chance en 2024. La quinquagénaire, ingénieure  en industries agroalimentaires,  présidente depuis 2018 du parti pour la Démocratie et l’Independance Intégrale (Pdi) fondé par son père feu Julien Beassemba, a pour ambition de brisé les barrières et « devenir la première présidente du Tchad ».

Son programme politique s’articule autour du fédéralisme qui selon elle est la forme de l’Etat la mieux adaptée pour le développement du Tchad à la base. « La première réforme que nous proposons c’est l’instauration d’un Etat fédéral parce que nous pensons que c’est la solution à nos problèmes causés par la centralisation de l’Etat.  Qui dit Etat fédéral, c’est la mise en place de toutes les composantes qui régissent les institutions dans un Etat fédéral dans son organisation, dans sa structuration, dans ses choix politiques, dans son choix de la diplomatie et dans le choix de ses priorités », explique-t-elle.

Lydie Beassemba met  aussi  l’accent sur les politiques sectorielles efficaces, efficientes et innovante pour un tchad emmergent.  «  il s’agit de répondre aux besoins d’urgence des citoyennes et citoyens, leur offrir des meilleures conditions d’acces aux services sociaux de base à un environnement sain »,  a-t-elle confié lors du lancement de  sa campagne éléctorale.  Elle entend également faire de la diplomatie et de la coopération internationale « un levier de développement , de paix et de stabilité au tchad ».

Plusieurs fois membre du gouvernement notamment ministre de la Production, de l’Irrigation  et des Equipements agricole en 2018 et 2019 et ministre  de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique  et de l’Innovation en 2021, la leader du Pdi s’est illustrée par des réformes audacieuses notamment dans les domaines de mécanisation et la modernisation de l’agriculture, la redynamisation du système de l’enseignement supérieur et la digitalisation des structures universitaires ainsi que la lutte contre la corruption dans les services publics.

La candidate numéro 9 compte convaincre les  électrices indécises pour faire pencher la balance en sa faveur lors des élections prochaines.