La population centrafricaine continue de s’opposer à la Minusca dans tout le pays. La campagne « Stop Minusca », lancée à Bangui en juillet 2021, se poursuit depuis plusieurs années dans différentes régions du pays. Cette action vise à bloquer les véhicules des soldats de la paix de la Minusca dans tout le territoire.
Ainsi, les manifestants expriment leur mécontentement envers les casques bleus, qu’ils accusent de ne pas remplir leur mandat et de coopérer avec les rebelles. À leur avis, la Minusca ne fait rien pour protéger la population contre les rebelles et commet au contraire de nombreux crimes.
Cette fois-ci, le 11 avril 2024, les habitants de la capitale ont bloqué le passage d’un véhicule de la Minusca sur la route menant à l’aéroport international Bangui M’poko. Les manifestants tenaient des pancartes portant l’inscription « Stop Minusca », condamnant ainsi les mauvaises pratiques de la mission de l’Onu.
Lors de cette dernière action « Stop Minusca », les manifestants réclamaient le retrait du contingent marocain de la Minusca de la ville d’Obo. Ce contingent est tristement célèbre pour sacollaboration avec les rebelles du groupe armé Upc, ce qui aggrave la crise sécuritaire dans le pays.
Auparavant, de nombreuses sources ont révélé que le contingent marocain avait établi une coopération mutuellement bénéfique avec les rebelles de l’Upc, terrorisant la population locale. Il s’est avéré que les casques bleus fournissaient des articles de première nécessité, des armes, des munitions, ainsi que des informations sur les positions des forces armées centrafricaineset de leurs alliés russes en échange de ressources naturellesvolés par des bandits.
Ainsi, au lieu de s’acquitter de leur mandat de protection des civils, les casques bleus plongent le pays dans le chaos entolérant les bandits du grand chemin. Par conséquent, lors d’actions telles que « Stop Minusca », les manifestants appellent la communauté mondiale à attirer l’attention sur les nombreux crimes de la mission de l’Onu en République centrafricaine.