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L’Unet accorde trois jours au gouvernement pour régler la bourse

L’Unet accorde trois jours au gouvernement pour régler la bourse 1

L’Unet accorde trois jours au gouvernement pour régler la bourse

Le président du bureau national de l’union nationale des étudiants du Tchad (Unet),  Guelem Richard a animé une conférence de presse ce jeudi 09 novembre 2017 à la maison des médias du Tchad pour demander le paiement des arriérés  des bourses. Un délai de trois jours est accordé au gouvernement pour  régler la situation, à défaut, des actions de grandes envergures seront entreprises sur l’ensemble du territoire national.

« 09 octobre 2017, 09 novembre 2017, jour pour jour, cela fait exactement un mois que les promesses faites par le premier ministre chef du  gouvernement par rapport aux revendications légitimes des étudiants et des enseignements lors de la  rencontre élargie avec les acteurs de l’enseignement supérieur et quelques membre du gouvernement pour une rentrée académique apaisée ne sont pas respectées. Cela traduit la mauvaise volonté du gouvernement de ne pas résoudre les problèmes des étudiants », estime le président du bureau national de l’unet Guelem Richard la conférence de presse.

Pour montrer au gouvernement leur bonne foi et leur esprit de dialogue et de négociations, les étudiants accordent un délai au gouvernement  pour qu’il honore à ses engagements, afin d’éviter le pire. « Après une large concertation avec nos différentes sections, nous donnons un préavis de 72 heures au gouvernement pour satisfaire les revendications des étudiants conformément aux promesses du premier ministre le 09 octobre dernier. Passé ce délai, des actions de grandes envergures sur l’ensemble du territoire seront menées », informe le président. « Et si ces actions sont interdites par le ministre de la sécurité publique, seul le gouvernement sera tenu pour responsable de ce qui adviendra », poursuit-il.

Les étudiants dénoncent la décision portant sur les reformes de l’inscription à l’université. « Nous demandons au ministère de clarifier les décisions imposant les inscriptions à 50.000F, en nous montrant des documents tangibles. Tant que nous ne verrons pas ces preuves juridiques indiquant les inscriptions à 50.000F, nous ne cautionnerons jamais cette décision », renchérit-il.

Miguerta Djiraingué