Après 2006, 2011, 2021, 2024 sera la 4ème campagne présidentielle pour Pahimi Padacké Albert. Convaincu que lui seule peut battre Mahamat Idriss Deby Itno a l’élection présidentielle du 6 mai prochain , le président du parti Rassemblement National Des Démocrates Tchadiens (Rndt-Le Reveil) a pour ambition de refonder le Tchad via la bonne gouvernance. « La bonne gouvernance que nous voulons instaurer se décline en engagement à gérer avec efficacité les affaires publiques, à commencer par la gouvernance des diversités et rendre compte de notre gestion ; A intensifier la lutte contre la corruption dans un contexte d’alternance pacifique acceptée au sommet de l’État et encadrée par une limitation des mandats. Ce qui ouvrira la voie pour la refondation et l’édification d’un Tchad nouveau, en paix, juste, uni et prospère », a expliqué l’administrateur civil de 58 ans originaire de la province du mayo kebbi ouest.
Le candidat numéro 3 à la presidentielle du 6 mai prochain projette également entre autres, de briser le cercle vicieux de la haine et de la division ethnique et religieuse ; De réviser le code électoral ; De mettre en place une administration électorale indépendante ; De mettre en place un système de sécurité de gestion de affaires ; De créer des emplois pour la jeunesse; De rétablir la bourse des étudiants et debriguer un seul mandat pour donner un bon exemple de la démocratie.
Et bien qu’une partie de la classe politique nourrissent des doutes sur son réel ancrage dans l’opposition à Mahamat Idriss Deby dont il fut son premier ministre, le leader « du Coq Blanc» n’en a cure.
De nombreuses fois membre du gouvernement , à la tête de plusieurs départements ministériels (Finances, Justice, Commerce, Mines et Énergies, Agriculture, Postes et Technologies de l’Information et de la Communication) et 1er ministre (du 13 février 2016 au 4 mai 2018) sous le règne de feu Maréchal Idriss Deby , Pahimi Padacké Albert révèle que, ces différents postes occupés lui ont permis, d’acquérir l’expérience nécessaire pour conduire « le bateau Tchad » à bon port. « Conduire le bateau Tchad exige de celui qui tiendra le gouvernail une connaissance approfondie du monde que nous vivons que de l’état dans sa totalité, ainsi qu’une vision claire de la direction que doit prendre ce bateau. Il m’a été donné d’acquérir, durant près de trois décennies au cœur de l’appareil d’État et à divers postes à responsabilité, une vue panoramique du fonctionnement de l’État aux niveaux exécutif et législatif, ainsi qu’à l’international. C’est le moment de rendre à la nation ce que la République m’a donné : l’expérience », affirme-t-il.
