Revue de presse de la semaine du 31 octobre au 6 novembre 2017
« Y a-t-il eu vacance de pouvoir ? » s’interroge Abba Garde à sa Une. « Le président s’est absenté de la capitale pendant près d’un mois. Ils s’est promené entre son Amdjarass natal et les autres villes du septentrion où il a constamment tenu des conseils guerre », estime Abba Garde.
« Ces chefs rebelles sont-ils extradés ? », s’interroge aussi l’hebdomadaire Le Pays à sa Une. « Extradés ? Toujours au Niger ? Le sort des trois responsables du Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République (Ccmsr), un mouvement rebelle reste flou. Entre rumeurs, intox et démentis, difficile d’en savoir plus. Notre enquête sur ce que sont devenus Mahamat Hassane Boulmaye, Abderamane Issa et Ahmat Yakoub », hypothétique, Le Pays. « Les Bananas seraient-ils des rebelles ou des pestiférés ? », s’interroge encore N’Djamena Bi-Hebdo. « Les problèmes de sécurité et montée de la criminalité dans le Mayo-Kebbi sont récurrents depuis plusieurs années. Il s’agit pour l’essentiel de phénomènes nouveaux dans cette région réputée pacifique et dont les autochtones vantent l’hospitalité légendaire qui aurait permis, toujours, l’accueil et l’intégration des populations d’origines », rapporte N’Djamena Bi-Hebdo. « La Cemac en sommet extraordinaire à N’Djaména », annonce Quotidien Le Progrès dans sa parution n° 4704. « Les chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale(Cemac) se réunissent, le mardi 31 octobre 2017, à la capitale tchadienne, en sommet extraordinaire sur l’intégration accélérée pour Cemac émergente », informe Le Progrès. « Mairie de Moundou : 1500.000 FCFA au gouverneur Béchir en deuil », siffle Les Mutations. « Alors que le personnel de la commune de Moundou revendique 17 mois d’arriérés de salaire, l’équipe de Nérolel Ndoukolé assiste le gouverneur de la région du Logone occidental, Mahamat Béchir Chérif Daoussa, avec 1500.000 FCFA. Ce geste à caractère social, suite au décès du grand-frère du gouverneur, fait des mécontents dans le rang du personnel de ladite commune », renseigne Les Mutations. « Mairie de Moundou : Le tombeur de Médard perd patience pour récompense », ironise Abba Garde. « Le Maire de Moundou Nérolel Ndoukolé et ses obligés feraient feu de tout bois pour entrer en possession du prix de boulot consistant à éjecter et envoyer au bagne le président de la Convention Tchadienne pour la Paix et le Développement(Ctpd) » martèle Abba Garde. « Justice : Les magistrats dans un dialogue de sourds », qualifie Les Mutations. « Après une semaine de grève, les magistrats du Tchad ont convoqué une assemblée générale évaluative, le lundi 30 octobre 2017 au parquet de N’Djaména à l’issue de laquelle, ils décident d’une grève sèche de deux semaines à partir du 31 octobre au 13 novembre 2017 sur l’ensemble du territoire national », rapporte Les Mutations. « Grève des magistrats : les justiciables sont désemparés », se plaint Abba Garde. « Après la tenue de l’assemblée générale le 20 octobre dernier, le SMT (Syndicat des Magistrats du Tchad) et Syamat (Syndicat Autonome des Magistrats du Tchad) ont décidé à l’unanimité d’observer une grève sèche d’une semaine. Entretemps, les justiciables ne savent plus à quel saint se vouer », décrit Abba Garde.
« Sédigui, du gaz et du pétrole avant fin 2018 », lance N’Djaména Bi-Hebdo à sa Une. « Le président Idriss Deby Itno a lancé, samedi, le projet de développement intégré des champs pétroliers, gaziers et de raffinage de Sédigui et Rig Rig, dans la région du Kanem. C’est un projet vieux de plus de quarante ans, qui démarre véritablement », qualifie Bi-Hebdo. « Un rêve de plus de 40 ans est en train de se concrétiser : Le pétrole et gaz de Sédigui attendus dans 8 mois », rassure Le Progrès dans son n° 4703. « Dans moins d’une année, probablement dans huit mois, les Tchadiens pourront déjà, consommer les premiers produits des champs pétrolier gazier de Sédigui, dans le Kanem, dont le chef de l’Etat Idriss Deby Itno a lancé les travaux de construction, sur le site du projet, ce samedi 28 octobre 2017 », ajoute Le Progrès.
« Grève des enseignants de l’université de N’Djaména : La vraie fausse rentrée académique 2017-2018 », pense Abba Garde. « Las d’attendre et malgré une bonne volonté affichée, les enseignants membres des membres du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur(Synecs), section de N’Djaména sont entrés en grève sèche et illimitée le 26 octobre 2017 », communique Abba Garde. « Enseignement supérieur : Mackaye crucifie les étudiants », juge Les Mutations. « Alors que l’année 2015-2016 tarde à s’achever, Mackaye Hassane Taisso a lancé une nouvelle année, le 16 octobre dernier, innovée par l’inscription à tous les niveaux », explique Les Mutations. « Rentrée académique 2017-2018 : Mackaye Hassane ne cesse de surprendre », renchérit Le Visionnaire. « Alors que les choses ne sont pas encore précisées dans toutes les universités et instituts étatiques quant aux revendications des étudiants et enseignants de l’année académique 2015-2016, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’innovation, Pr Mackaye Hassane Taisso a demandé aux étudiants et enseignants de reprendre le chemin des amphis pour l’année 2017-2018. Mais sur le terrain, aucune couleur rose n’est visible », complète Le Visionnaire. « Scolaire des enfants bouviers : le combat de l’Ong Ared », signale Abba Garde. « Privés d’éducation et de soins adéquats, les enfants bouviers qui sont réduits à mener une vie primitive, retrouvent peu à peu le sourire grâce aux Ong et d’autres partenaires au développement qui s’engagent pour leur insertion dans la vie. C’est le cas de l’Association pour la Récupération des Enfants et la défense des droits de l’homme(Ared) s’est engagée dans la lutte depuis quelques années », témoigne Abba Garde. « La rentrée scolaire 2017-2018 : les exigences des enseignants avant janvier 2018 », annonce Les Mutations. « L’école tchadienne à se dresser malgré observations, suggestion et pistes de solution proposées par les différents acteurs socioprofessionnels », ajoute Les Mutations. « Education de qualité pour tous : ça traine encore au Tchad », tranche Le Visionnaire. « A vos marques ! Apprêtez, vos sacs d’école, cahiers crayons et écritoires…Prêt ! Et, c’est parti pour 9 mois de cours, selon le chronogramme du ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique. Les élèves usent de leurs fesses sur les bancs, pour recevoir de formation, de l’instruction et de l’éducation de la part de leurs enseignants depuis le 02 octobre. Un droit inaliénable pour tous enfants Tchadiens », conclut Le Visionnaire.
