La vente de glace en ce mois saint de ramadan est devenue est une activité très rentable à N’Djamena. Ce commerce permet aux vendeurs de se vêtir le jour de l’Aïd-el-Fitr (fête marquant la fin du ramadan).
Au rond point Hamama en passant par celui de Diguel dans le 8ème arrondissement, de Dembé, Chagoua et double voie, les barres de glaces sont posées sur des tables, dans les grosses glacières et d’autres réduite en glaçons, emballés sur du plastiques sont visibles au bord des voies bitumées alors qu’il est 17h 20 mn ce samedi 30 mars 2024.
Dans ces ronds points, on observe un brouhaha devant les vendeurs et vendeuses de glace . « C’est a combien la barre de glace ? », demande un usager au rond point double voie. « 2500fcfa la barre », rétorque le vendeur Sanda.
Selon Sanda la vingtaine, la vente de glace est pour lui une habitude car chaque mois de Ramadan, il se livre à ce commerce qui lui est vraiment rentable. « La vente de glace me fournit d’énormes revenus qui me permettent d’acheter des vêtements pour la fête sans toutefois déranger mes parent », affirme-t-il avec fierté.
Comme Sanda, Sadié, jeune orpheline, dit tiré de la vente de glace des bénéfices qui lui permettent de se nourrir et se vêtir ainsi que ses 5 frères durant ce mois de ramadan . «C’est une véritable source de survie pour nous car, personnes ne nous soutient, mes frères et moi, depuis la mort de notre papa. Pour ne pas croiser les bras et attendre désespérément un miracle, je me lance dans la vente de glace en cette période de ramadan pour m’occuper dignement de mes frères », raconte-t-elle avant de poursuivre, « je vends en moyenne 5 barres de glace par jour. Ce qui me fait au moins 10 000Fcfa de bénéfice par jour. Imaginez donc si je multiplie ces revenus par 30 jours ? Ça me fait au moins 300 000 Fcfa dans la caisse ».
Les bénéfices du business de vente de glace , ne sont pas seulement pour se nourrir et se vêtir, indique Abakar vendeur de glace au rond point Hamama. « Grâce a ce commerce j’ai pu économiser assez d’argent pour m’offrir une moto », témoigne-t-il.
Lobey Bab Sidick