Revue de presse de la semaine du 23 au 30 octobre 2017
« Le pouvoir au bout du fusil : Alternance politique violente Maladie congénitale du Tchad », lance Le Citoyen à sa Une. « Il y a exactement deux ans, Mahamat Saleh Annadif, un diplomate tchadien, a fait une déclaration qui a été reprise pratiquement en cœur, comme un refrain, par des compatriotes en slogan de patriotisme : « Le Tchad est un îlot de paix dans un océan d’insécurité » dans les colonnes du journal Le Citoyen de décembre 2015.
Aujourd’hui, les bruits de bottes qui obligent l’homme d’Amdjarass à séjourner dans le grand nord, début octobre 2017, semblent remettre en cause l’assertion de notre diplomate. Pourquoi le pouvoir reste-t-il toujours au bout du fusil au Tchad ? Une malédiction ou la mauvaise gestion de la cité ? », S’interroge Le Citoyen. « Déby en conclave sur la sécurité à Amdjarass », ajoute L’Observateur. « Depuis le début de ce mois, le président Idriss Déby Itno s’est retiré dans son Amdjarass natal. Economiquement, le long séjour de Déby dans les montagnes d’Amdjarass, coûte énormément cher au Trésor Public alors que le pays végète dans une crise économique aigue », évalue L’Observateur. « Le mégalomane se prélasse à Amdjarass », ironise N’Djamena Bi-Hebdo à sa Une. « une lourde chape d’incertitude s’est abattue sur le pays avec la désertion du président Idriss Déby qui a déplacé la République à Amdjarass, et la démission du gouvernement, incapable de faire face aussi bien au fonctionnement ordinaire de l’Etat qu’à la gestion des crises sociales qui se multiplient. Alors que les Tchadiens sont dubitatifs face à leur avenir, en coulisse se poursuit la conspiration habillée en « forum des réformes institutionnelles », pour tordre le cou à la démocratie et entériner une présidence à vie, qui ne dit pas son, à Déby », commente L’Edito de Bi-Hebdo. « Ces chefs rebelles sont-ils extradés ? », s’interroge Le Pays. « Extradés ? Toujours au Niger ? L e sort des trois responsables du conseil de communication militaire pour le salut de la république (ccmsr), un mouvement rebelle reste flou. Entre rumeurs, intox et démentis, difficile d’en savoir plus. Notre enquête sur ce que sont devenus Mahamat Hassane Boulmaye, Abdramane Issa et Ahmat Yakoub », renseigne Le Pays.
« Des interpellations pour des matériels informatiques : des agents de l’Assemblée nationale arrêtés pour vol », annonce Le Progrès dans sa parution n°4702. « Le directeur adjoint du matériel de l’Assemblée nationale, le chef du service adjoint des magasins et un magasinier se trouvent à la police judiciaire, depuis le vendredi 20 octobre 2017. Ils sont accusés de vol de matériels informatiques de l’Assemblée nationale », informe Le Progrès. « Le DP de LE Visionnaire est à la prison d’Amsinéné », poursuit Le Progrès. « par un communiqué de presse signé par leurs représentants, hier, lundi 23 octobre 2017, l’union des journalistes tchadiens (ujt), l’association des éditeurs de la presse privée du Tchad (aept), l’union des radios privées duTchad (upt) et le patronat de la presse tchadienne (ppt) exigent la libération immédiate du directeur de publication de l’hebdomadaire LE Visionnaire, Juda Allahondoum », livre Le Progrès dans son n° 4699. « Libérez Juda Allahondoum!», s’exclame Le Citoyen. « Le Bureau exécutif du Patronat de la presse tchadienne (ppt) dénonce, par un communiqué de presse, la mise au frais de son président Juda Allahondoum, par ailleurs, directeur de publication du journal Le Visionnaire arrêté, à la coordination de la police judiciaire le 17 octobre 2017 », libelle Le Citoyen. « Les journalistes exigent la libération de Juda », renchérit L’Observateur. « dans un communiqué de presse, l’union des journalistes tchadiens (ujt), l’association des éditeurs de la presse privée au Tchad(aept), l’union des radios privées du Tchad(urpt) et le patronat de la presse tchadienne (ppt), informe l’opinion nationale et internationale que le directeur de la publication de l’Hebdomadaire Le Visionnaire, Allahondoum Juda est placé sous mandat de dépôt et transféré le lundi, 23 octobre 2017 à la prison d’Amsinéné par le parquet », explique LObservateur. « La place d’un journaliste n’est pas en prison. Libérez notre confrère ! », Martèle Le Pays.
« Grève des Maîtres communautaires : ils revendiquent 40 mois de subsides », renseigne L’Observateur. « Lors d’un point de presse tenu le 20 octobre dernier, la coordination des Maîtres Communautaires du Tchad menace d’aller en grève, d’ici la fin du mois, si leurs arriérés de subsides ne sont pas versés », précise L’Observateur. « Région du Lac Tchad : de nombreux d’enfants privés d’école », signale N’Djamena Bi-Hebdo. « Ils des centaines dans la région du Lac-Tchad qui a subi les attaques terroristes de la secte islamique Boko haramn à être privés d’éducation. Ces enfants dont la place est dans les salles de classe, se retrouvent tragiquement dans des zones où, exposés aux conditions de vie peu enviables, ne sollicitent que le secours des humanitaires », plaide Bi-Hebdo.
Doumtardome lazare