La capitale tchadienne est envahie depuis hier par une nappe de poussière. Pour les N’Djamenois, il n’est pas évident de s’en sortir dans cet environnement insalubre.
Difficile de sortir à N’Djamena depuis quelques temps sans se couvrir, une nappe de poussière a envahi la capitale. «Le climat de ces 2 jours on ne sait pas quoi dire, ça nous perturbe tellement. Ça nous donne la toux, nous ne parvenons même plus à bien respiré », se plaint un habitant au quartier Ndjari
Les populations qui redoutent des maladies respiratoires suite a l’inhalation de cette poussière, jouent la carte de la prudence. « Je me couvre la tête, les narines et la bouche. J’ai toujours mon écharpe sur la tête, mon masque en plus d’un mouchoir en tissu. Respirer cette poussière c’est mettre ma vie en danger », déclaré une étudiante.
Dans les marchés c’est la cohabitation entre poussières et vivres. Certains commerçants sont obligés d’user d’astuces pour essayer de garder leurs marchandises propres au risque de perdre leurs clients. « Ça éloigne les clients et étouffe les recettes. Les clients se plaignent de la poussière, ils disent qu’ils ne peuvent pas acheter une marchandise plein de poussière. Nous sommes obligés de chercher des plastiques pour couvrir nos viandes », raconte un boucher au marché de Dembé. « Pour essayer d’enlever la poussière sur mes poissons , j’asperge de l’eau dessus, mais c’est pour quelques minutes seulement. Après ils redeviennent tout poussiéreux », se désole sa voisine Martha, vendeuse de poisson frais.
Les consommateurs aussi usent de stratagèmes pour débarrasser les vivres achetés de germes. Astuce appliquée une fois arrivé à domicile. «Nous nettoyons bien tous les vivres achetés surtout les crudités avec de l’eau propre et du javel avant de les consommés », informe Solal, ménagère
L’hygiène alimentaire est recommandée par le corps médical pendant cette période. Une cuisson à point est également conseillé pour éliminer tout risque dans la marmite .
Kedaï Edith