Ouverte le 05 février dernier, la 1ère session ordinaire 2024 du Conseil économique, social, culturel et environnemental est clôturée au palais des arts et de la culture. La cérémonie de clôture a été présidé par Abdelkerim Ahmadaye Bakhit en présence du ministre secrétaire de la présidence Mahamat Ahmat Alhabo.
Durant deux semaines, les conseillers de la République ont analysé et diagnostiquer les causes endogènes et exogènes de la cherté de vie au Tchad. Il ressort de l’analyse que la cherté de vie est causée de façon endogène par la gestion peu orthodoxe et anarchique des ressources disponibles ; la mauvaise gouvernance économique ; la faible production agricole ; la mauvaise foi et les spéculations des commerçants ; la cherté de l’énergie et son faible taux d’accès par les populations et la diversification des ressources et son indisponibilité etc. Les causes exogènes sont également entre autres, la hausse des prix de matière de première nécessité importés pour la production locale ; les alias climatiques et leur corolaire (inondation, sécheresse ennemis des cultures) ; l’absence des grands entrepôts de stockage des produits importés au niveau national et niveau de port de Douala. Ces faits entraînent des graves conséquences sur la vie de la population. Pour lutter contre ces problèmes, le gouvernement, selon les conseillers de la République, doit rendre opérationnel les budgets des différents ministères ; promouvoir sur financement public, la production vivrière locale ; mettre en place une politique agricole efficace, qui prenne en compte la mécanisation, les recherches, le développement des filières et la labélisation des produits ; appuyer et favoriser la mise en place des coopératives de production agricole. Et bien d’autres.
Pour président du Conseil économique, social, culturel et environnemental, Abdelkerim Ahmadaye Bakhit, il est urgent que le gouvernement puisse chercher des solutions idoines pour pallier cette crise qui frappe de pleine fouet la population tchadienne dans son ensemble. «Des actions urgentes, à court, moyen et long terme sont nécessaires pour soulager la population et assurer durablement sa sécurité alimentaire, nutritionnelle et énergétique », a insisté le président du Conseil, économique, social, culturel et environnemental.
Nguelsou Balgamma