Le secrétaire général au ministère de la production et de la transformation agricole par ailleurs président du comité technique d’orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique Abdelkadir Al-Tidjani Koiboro, a présidé ce 6 février 2024, au ministère de la production et de la transformation agricole, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation du plan d’actions de la Feuille de route nationale sur les systèmes alimentaires (Frnsa).
L’objectif de cet atelier est de valider le plan d’action de la Frnsa pour impulser une nouvelle dynamique au développement du pays en générale et de lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, en particulier.
Pour le président du comité technique d’orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique Abdelkadir Al-Tidjani Koiboro, le Tchad dispose d’importantes ressources naturelles productives et déploie d’importants efforts pour promouvoir les activités d’agriculture, d’élevage et de pèche, l’accès à l’eau potable et à l’alimentation pour tous mais, il fait face de nombreux obstacles. « Le système de production bute a plusieurs contraintes et performances qui sont en descends des acteurs de développement notamment des populations rurales, la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la malnutrition perdurent et affectent une branche importante de la population», affirme-t-il avant d’ajouter que «pour inverser la tendance, le Tchad s’est doté d’une feuille de route nationale sur les systèmes alimentaires formulée dans le cadre du sommet mondial sur le système alimentaire organisé en septembre 2021 par les nations unis».
Selon lui, la mise en œuvre de cette feuille de route nationale est le fondement solide sur lequel le Tchad réalisera la transformation durable du système alimentaire nécessaire pour accélérer le progrès dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, la malnutrition et la pauvreté à l’horizon 20-30 conformément à la vision 2030 « le Tchad que nous voulons» sous l’impulsion des autorités du Tchad. « Le secteur agro-sylvo -pastorale et halieutique joue un rôle crucial du moteur de la croissance et de diversification de notre économie», déclare-t-il.
D’après Abdelkadir Al-Tidjani Koiboro, depuis l’adoption de la feuille de route national sur les systèmes alimentaires, plusieurs projets qui pourront contribuer à sa mise en œuvre ont vu le jour mais, force est de connaitre que l’appropriation par la partie nationale en particulier le ministère en charge de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement et pèche, de l’eau et de la santé mandaté pour assurer sa mise en œuvre constitue un défis majeur. « C’est pourquoi, le ministère en charge de l’agriculture a sollicité l’appui technique et financé du programme de renforcement de la résilience du système alimentaire mise en œuvre par la Fao et le Pam avec un financement de l’union européenne pour appuyer le comité technique chargé d’élaborer le plan d’action et son cadre de résultat », informe -t-il avant d’ajouter que, ceci, «constitue l’outil principal de programmation, de coordination, de financement et d’investissement dans le domaine prioritaire de la feuille de route mais, c’est aussi un outil pour alimenter le dialogue inclusif et assurer le suivi évaluation de la mise en œuvre de la dite feuille de route». Les objectifs spécifiques de cet atelier, sont d’informer et de sensibiliser les participants sur le plan d’action de la feuille route nationale sur les systèmes alimentaires, de recueillir les observations ultimes et les appréciations des participants d’adoptés le plan d’action.
Le secrétaire général au ministère de la production et de la transformation agricole, Abdelkadir Al-Tidjani Koiboro invite les participants à être actifs aux travaux afin de formuler les recommandations pertinentes qui contribueront à l’amélioration dudit document.
Ngonmba Gloria