Lancés il y a quelques mois, les travaux d’aménagement du tronçon lycée de Gassi/ Ambatta dans le 7ème arrondissement évoluent à merveille mais, les habitants qui sont tout autour de ce tronçon se plaignent de la quantité de poussière qu’ils inhalent au quotidien au passage des engins.
Le tronçon reliant le lycée de Gassi au quartier Ambatta, en cours d’aménagement, crée de plus en plus des cauchemars aux populations, qui se plaignent de la poussière que laisse au passage les engins qui roulent parfois à vive allure. « Depuis le raclage des voies, nous n’avons plus la paix. Quand les engins passent ce sont des nuages de poussières opaques qui envahissent les maisons. On ne fait qu’inhaler des tonnes de poussière ici chaque jour. Tu ne peux même plus nettoyer ta maison, car dès que tu finis la poussière prend le dessus », explique un riverain.
D’après les habitants de ce tronçon, il a fallu qu’ils crient sur les employés de l’entreprise responsable du chantier , pour qu’une citerne puisse commencer à arrosé une fois par jour quelques rues. « Normalement cette entreprise devrait prendre des dispositions nécessaires, pour arroser de temps à temps les voies que leurs camions empruntent, mais ça n’a pas été le cas. Il a fallu que nous interpellions les employés pour qu’ils le fasse. Mais là encore, ils n’arrosent qu’une seule fois par jour, alors que ce sont des dizaines de leurs bennes qui passent par heure ici . Ce n’est pas suffisant » se désole Diane, visage couvert de poussière.
Pour Alban habitant le quartier Gassi , la société en charge de l’aménagement du tronçon, ignore totalement que la poussière est source de plusieurs maladies . « Nous sommes tous enrhumés dans le quartier à cause de la poussière que soulève leurs véhicules quand ils passent. nous avons essayé d’arroser nous-mêmes, mais c’est impossible car ça sèche vite et nous n’avons pas assez d’eau pour bien arroser. Il faut que ces gens qui travaillent pensent aussi à la santé des habitants », fait-il savoir avant d’interpeller les responsables de la société afin qu’ils prennent leur responsabilité.
Selon l’un des responsables du chantier, son entreprise arrose le tronçon 5 à 6 fois par jour. Pour lui, s’il y’a trop de poussière sur cette voie, cela s’explique par le fait qu’elle est beaucoup empruntée par les usagers. « Nous arrêtons le travail à 18heures. Après le travail, on ne peut pas continuer à arroser quand même. S’il y a des accidents, ce n’est plus de notre responsabilité », se défend-il.
Lobey Bab Sidick