Par un communiqué de presse signé du coordinateur de la plateforme de l’union des organisations culturelles et artistiques du Tchad (Unocat), Dounia Tog-yangar, interpelle le gouvernement de transition de la 5ème république, le conseil National de transition, toutes les forces vives du Tchad ainsi que l’Unesco sur l’application du projet de loi sur la politique culturelle au Tchad validé le 04 aout 2022 et signé.
Selon le communiqué, la politique culturelle au Tchad est un document qui décline une vision robuste et étayée, du rôle de la culture dans le développement, la cohésion sociale. De ce fait, elle est considérée comme une contribution indéniable et exceptionnelle au Tchad. Mais malheureusement, les artistes et les professionnelles de la culture n’en ont pas profité. « Nous organisations, acteurs du monde de la culture et artistes, avions cru que notre secteur va enfin prendre son envol, car il y a désormais une politique nationale précise et légale de la culture au Tchad. Pour nous, c’était aussi la fin des financements exclusifs et minima des activités et productions artistiques. Mais, le constat est qu’un retard de deux ans est déjà accusé, laissant les artistes dans le brouillard et les rêves sans lendemain », relate le communiqué.
Pour la plateforme Unocat, les solutions aux problèmes de la culture et des arts ne sont plus à rechercher ailleurs que dans la politique culturelle qui existe déjà. Elle lance un appel solennel au président de la transition de bien vouloir signer le décret d’application car, sa mise en œuvre contribuera à la refondation du Tchad, facilitera la tâche au ministère des affaires culturelle, du patrimoine historique, du tourisme et de l’artisanat, de jouer pleinement son rôle et aux artistes de sortir de la précarité.
Ngonmba Gloria