Politique

Le Gcap demande la dissolution de la Conorec

Le Gcap demande la dissolution de la Conorec 1

 

Par une conférence de presse animée ce 22 décembre 2023 dans les locaux de la Radio Fm Liberté,  le Groupe de concertation des acteurs politiques (Gcap) appelle à un autre dialogue  et  à réunir les conditions d’une bonne fin de transition. Le Gcap indique que la commission nationale chargée de l’organisation du référendum constitutionnel (Conorec), doit être dissoute car il n’y a aucun résultat à proclamer  .

Au cours de cette conférence de presse, le vote référendaire du 17 décembre dernier, les résultats de ce vote encours et la suspension des salaires de certains enseignants sont les points abordés. « Confier le Oui et le Non aux agents de la Construction, c’est leur donné  le pouvoir de tout manipuler en faveur du régime en place, le référendum tel qu’il avait été organisé était une véritable tricherie sur la chose », déclare  le Pr Avocksouma Djona .

Selon lui, avec  le vote de ce référendum constitutionnel du 17 décembre dernier, le dialogue national souverain et inclusif ainsi que ses résolutions chantées en longueur des journées sont arrivés au terminus. Pour le Gcap et la Plateforme républicaine, la commission nationale chargée de l’organisation du référendum constitutionnel (Conorec ), doit être dissoute car,  « il n’y a aucun résultat à proclamer » .

Le Gcap appelle  à réunir les conditions  pour  une bonne fin de transition  à l’effet d’éviter au Tchad la pire des crises politiques. « Et cette solution n’est ni plus ni moins que le dialogue politique a minima, principal outil politique duquel sortira un véritable nouveau consensus républicain », martèle le Gcap.

Pour le Pr Avocksouma Djona Atchenemou, par le passé, le Gcap, a fait des propositions de dialogue et le gouvernement à qui ces propositions avaient été destinées ne les pas  considérées. « Si ce dialogue venait à être organisé, il réunira les principaux protagonistes dont le gouvernement et tous ses alliés, les politico-militaires non signataires de l’accord de Doha, l’opposition politique non membre de la transition et la société civile », cite-t-il.

Pour ce qui de la grève des enseignants, le  Groupe de concertation des acteurs politiques dit avoir  ouvert un panier de solidarité en soutien aux enseignants dont les salaires sont suspendus. « Ce panier de solidarité vise à appuyer, notamment en cette période de fêtes de fin d’année les enseignants victimes de la suspension injuste des salaires », a souligné Max Kemkoye.

Lobey Bab Sidick