Le président national de l’Union des cadres chrétiens du Tchad Douka Bokiang-Moh Esaïe, a fait un point de presse ce 12 décembre 2023 dans les locaux de la radio arc-en-ciel. Point de presse au cours duquel, il s’insurge contre l’imposition du choix lié à la forme de l’état par le gouvernement au peuple et exhorte le gouvernement à penser à l’avenir des tchadiens.
Le gouvernement, au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes que sont notamment, la mauvaise gouvernance avec son corollaire, d’injustices, d’ inégalités et de chômages se complaît à reconduire les mêmes méthodes et pratiques dégradantes de la gouvernance orientée inerte et la même régression des années passées, a souligné le président national de l’Ucct Douka Bokiang-Moh Esaïe.
Pour lui, le gouvernement, pour choqué le peuple n’a pas caché son parti pris en prenant des actes d’orientation du vote au référendum constitutionnel. « Pourtant, au lieu de laisser le peuple libre face à son choix lié à la forme de l’état, le gouvernement se permet de choisir une forme de l’état qu’il se prépare à imposer au peuple », s’insurge-t-il. Douka Bokiang-Moh Esaïe poursuit que, de telle démarche donnerait raison à tous ceux qui ne croient pas à la sincérité du référendum et partant de tout le processus de la transition en cours.
D’après le président national de l’Ucct , le gouvernement fait tout, contre vents et marées pour préserver les intérêts des individus au détriment de l’intérêt général, sinon maintenir le système comme tel.
L’union des cadres chrétiens du Tchad (Ucct) exhorte les gouvernants à se ressaisir pour penser à l’avenir des hommes qui vivent dans ce pays au lieu de dilapider les ressources de l’état dans des folklores et des propagandes sans lendemain. Elle poursuit en ajoutant que, le gouvernement doit fixer des objectifs justes, équitables et soucieux de l’intérêt général en se débarrassant des anti valeurs qui entravent la marche du peuple vers une sortie de transition apaisée.
L’Ucct conclut que, si l’adage « le chien aboie la caravane passe » est le crédo des dirigeants Tchadiens, la crainte de Dieu exige le contraire.
Lobey Bab Sidick