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“Taradona”,fief du poisson fumé

“Taradona”,fief du poisson fumé 1

Appelé communement “Taradona”, le marché de poissons  séchés et fumés, situé sur l’avenue Mathias Ngarteri, dans la commune du 7èmearrondissement, est l’un des marchés qui ravitaille quotidiennement en poissons  les habitants de la capitale N’Djamena.

La densité est forte ce jeudi 7 décembre 2023 quand nous sillonnons le marché. Motocyclistes et  piétons rendent l’accès difficile dans les allées.  Quelques femmes, debout devant leurs étals disposent avec soins des tas de poissons dont l’odeur alléchant donne envie de s’en procurer.

Dans ce marché, les hommes qui sont la plupart des grossistes, occupent aussi une bonne place. « Une fois que nous emmenons nos marchandises ici  nous les vendons en gros aux détaillantes », explique Moustapha Sadik,  l’un des grossistes.

Au marché  “Taradona”,  on y trouve des poissons fumés, frais, séchés au four, au séchage solaire . «Tous ces poissons que vous voyez on ne peut que le trouver ici à des prix abordables .  Nous trouvons vraiment notre compte dans ce commerce », nous dit  Fanta Dolinassou vendeuse de poisson.

Construit il y’a de cela 12 ans, le marché “Taradona” est devenu au fil des années, l’un des plus grands marchés où est reçu et distribué les poissons fumés ou séchés en provenance de plusieurs provinces. « Le poisson que nous vendons nous parviennent de la Tandjilé ,  des deux Mayo Kebbi, du Mandoul et en grande partie du Lac », souligne une commerçante.

“Taradona” qui veut dire  en arabe locale, «   on nous a renvoyé » est devenu le  mot de repère pour ceux qui raffolent des poissons.  «  Ici nous avons toutes les qualités et types de poissons.  Si une personne a besoin du poisson que ce soit frais, fumé ou séché, il le trouvera ici », fait savoir Bilal un autre commerçant.

La vente surplace au marché “Taradona” semble  être réglementée. « Nous proposons et vendons ici le poisson  selon  le règlement  de la vente qui nous ont été édité par la commission chargée  de la gestion  du marché. Nous vendons, au même prix que les grossistes nous cèdent », a indiqué Achta  Djedite, vendeuse.

Nguelsou Balgamma