Les pesticides sont des substances ou association des substances destinées à repousser, détruire ou combattre les ravageurs mais, ceux-ci sont utilisés pour diverses raisons sur les produits comestibles. En consommant ces produits, la population s’expose à beaucoup de risque selon le médecin.
Yvonne, vendeuse de poissons fumés au marché de poisson appelé communément Taradona, arrange ses marchandises alors qu’il est déjà 17 heures. Bien avant l’arrangement de ses marchandises, il y a une étape nécessaire à passer. « Avant d’arranger les poissons fumés dans les cartons, je les pulvérise avec soit de l’insecticide soit de pesticide pour éviter que les mouches ne viennent rester là », explique-t-elle.
Juste à quelques mètres de l’étal d’Yvonne, vêtus d’une robe noire, une paire de lunettes aux yeux et un cache nez à la bouche, la nommés Larhidi, à l’aide d’un pinceau passe la pesticide trempée avec de l’eau sur les poissons fumé. « C’est pour éviter que les mouches ne vienne déféquer là et sa protège de sorte que le poisson ne pourri pas vite», justifie-t-elle.
A l’intérieur de ce marché l’utilisation de différentes méthodes pour conserver ou empêcher les mouches de déféquer sur les poissons sont diversifiés. Si certains utilisent les insecticides ou pesticides pour le faire, d’autres le font autrement. « Contrairement à celle qui utilisent les produits chimiques pour protéger les produits contre les mouches, j’utilise le feu fait à l’aide la bousse de la vache pour empêcher l’attroupement des mouches sur mes marchandises », explique Denerambaye.
Les pesticides sont, selon l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, des substances ou association des substances destinées à repousser, détruire ou combattre les ravageurs, indique le médecin Dr Batameu Banda Raoul.
Selon lui, l’usage des pesticides est considéré comme un moyen permettant de sécuriser la production en diminuant le risque de perte ou de mauvaise conservation. Dans ce sens, leur usage est bénéfique car il contribue à la sécurité alimentaire. « Néanmoins, les producteurs ou utilisateurs doivent se conformer aux pesticides qui sont homologués c’est-à-dire reconnus ou enregistrés et moins toxiques pour les humains », rappelle-t-il.
D’après Dr Batameu Banda Raoul, la population s’expose à beaucoup de risques tels que l’irritation de la gorge, des voies nasales (nez), des yeux et des toux, difficultés respiratoires, etc. en consommant ces produits. « Plus grave des tumeurs voire des cancers du cerveau, cancer de la prostate, cancer du poumon, cancer de l’ovaire et la mort », dit-il.
Les autorités sont interpellées
Selon le médecin, plusieurs études ont conclu que les pesticides font parties des premières causes de décès par auto-empoisonnement dans les pays à faible revenu. Il interpelle les associations des consommateurs et le gouvernement à diligenter une enquête. « J’interpelle d’abord les associations des consommateurs et le gouvernement de diligenter une enquête sur les produits utilisés pour la conservation des poissons et au-delà de tous les produits afin d’alerter les consommateurs et les utilisateurs sur les risques qu’ils encourent», interpelle Dr Raoul.
Le gouvernement à travers les ministères de l’environnement, de la pêche et de développement durable, du commerce et de la santé publique et de prévention doit dresser et vulgariser la liste des pesticides homologués c’est à dire autorisés pour la conservation et punir les récalcitrants car beaucoup de gens sont morts par intoxication aux pesticides.
Lobey Bab Sidick
