Le directeur de l’environnement, Mahamat Hassan Idriss, a procédé ce vendredi 15 septembre 2023 au Musée national, à l’ouverture de l’atelier de lancement du « projet de gestion de déchets dangereux, leur élimination au Tchad et autres déchets ».
C’est en marge de la semaine nationale de l’arbre que le ministère de l’environnement lance « le projet de gestion des déchets dangereux, leur élimination au Tchad et autres déchets ». Pour le directeur de l’environnement, Mahamat Hassan Idriss, le Tchad, à l’instar des autres pays du monde, en signant et en ratifiant respectivement la Convention de Bâle en Suisse, sur le contrôle des mouvements transfrontières et de déchets dangereux et de leur élimination, le 27 janvier 1992 et le 03 octobre 2004, s’engage à lutter pour la réduction de la production de déchets dangereux et de la promotion d’une gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux.
« Les déchets dangereux constituent la principale source de pollutions des sols et des eaux, de dégradation de l’environnement et de santé humaine et environnementale », a fait savoir Mahamat Hassan Idriss. Selon lui, au Tchad, au sens de l’arrêté Conjoint n°054/Pr/Meep/Sg/18 fixant les conditions et les modalités de tri, les matériaux et les moyens pour la collecte, le conditionnement, le transport des déchets biomédicaux et leur élimination et la durée nécessaire de chaque étape du processus (Art. 3) du 29 juin 2018, « on entend par déchet dangereux, toute forme de déchet qui, par sa nature toxique, réactive, explosive, corrosive, inflammable, biologique ou bactérienne, constitue un danger pour l’équilibre écologique tel que fixé par les normes internationales dans ce domaine ou contenu dans des annexes complémentaires ». Le directeur de l’environnement, Mahamat Hassan Idriss se dit être certains que sous la supervision du Mepdd, des Experts Techniques et Juridiques Nationaux et les résultats fixés seront atteints. « Il va sans dire, que les solutions durables et de gestion rationnelle des déchets se trouvent à tous les niveaux », a laissé entendre le directeur de l’environnement.
Abgué Boukar Christophe