Suite aux revendications de leurs droits sociaux, entamées depuis la fin de la troisième législature, les députés et personnel d’appui de la troisième législature changent des stratégies. Les députés membres de Mps menacent de démissionner collectivement de leur formation politique.
Après plusieurs autres actions menées par les députés et le personnel d’appui de la troisième législature, près d’une centaine de députés du Mouvement patriotique du salut (Mps), entendent passer à une vitesse supérieure pour obtenir leurs indemnités et leurs droits sociaux. «Notre lutte n’est pas terminée. Si rien n’est fait avant l’ouverture de la deuxième session ordinaire 2023-2024, nous allons poser d’autres actions pour revendiquer nos droits sociaux que nous avons, nous-mêmes mobilisés», a laissé entendre une député qui a souhaité garder l’anonymat.
Les députés membres du groupe parlementaire de l’ancien parti au pouvoir disent avoir collecter 2.500.000 francs Cfa chacun, soit une sommes 242.000.000f Cfa. La sommes qui fait l’objet de revendication par les anciens élus de cette formation politique a été amputée sur leurs indemnités de départ. En partant les députés membres du groupe parlementaire Mps ont cherché à entrer dans leurs droits et c’est à ce niveau là qu’ils découvrent que ce fond aurait été récupéré par leur ancien président du groupe parlementaire. « On n’a attendu plus longtemps », a ajouté un autre député de la troisième législature.
Ils semblent déterminés à aller jusqu’au bout de leur lutte et obtenir gain de cause. Et, si rien est clair par rapport à leurs revendications, ils vont remettre collectivement leurs cartes d’adhésion au secrétariat exécutif de l’ancien parti au pouvoir, le Mouvement patriotique du salut. Ils disent avoir trop attendu. «Nous ne pouvons plus», ajoute-t-il.
Nguelsou Balgamma