Quelques heures après la réélection d’Ali Bongo à la tête du Gabon, annoncée ce mercredi 30 août. Un groupe de militaires a annoncé, dans un communiqué lu à la télévision nationale l’annulation des élections et la dissolution de « toutes les institutions de la République ».
Dénonçant « une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos », les militaires annoncent avoir « décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place ».
Ce coup d’Etat en cours, survient après l’annonce, en pleine nuit, des résultats de l’élection présidentielle qui a vu le chef de l’État Ali Bongo, au pouvoir depuis 14 ans, obtenir un troisième mandat avec 64,27 % des suffrages exprimés.