Le 11 août 2023, alors que le Président de transition et ses hôtes dont le président Bissau guinéen Oumarou Ambalo Sissoko assistaient à la prise d’armes a la place de la nation, un drone s’est écrasé sur un marché de N’Djaména créant la psychose.
Vendredi 11 août, alors que les tchadiens assistaient au défilé militaire à la place de la nation et d’autre regardaient le même événement retransmis par la télévision nationale, un objet volant s’écrase sur le marché a mil. L’objet en question était un drone attribué à l’armée tchadienne par les premiers témoins. Sur les réseaux sociaux, chacun y alla de son commentaire après la publication des images par un certain nombre de médias nationaux . Mais quelques heures plus tard, les mêmes sources ont démenti l’appartenance de l’appareil à l’armée et l’attribuèrent à l’Office national des médias audiovisuels, Onama. Qu’a cela ne tienne, le mal est fait, intentionnellement ou pas.
L’on ne peut se réjouir d’un tel événement mais cet accident remet en cause la crédibilité de notre armée quant aux questions de technologie. Déjà, des voix s’élèvent pour dénoncer le caractère ethnique d’une supposée liste des techniciens envoyés en Turquie pour apprendre l’utilisation de ces engins. Lesquels techniciens ne seraient pas à la hauteur selon des indiscrétions.
Mais lorsque des acteurs de la politique nationale aussi sérieux que l’ancien ministre de la justice, Abdoulaye Sabre Fadoul, se prononcent sur un tel événement, pointant sa gravité, cela prouve à suffisance, le danger qui guette toute une République. « A en croire des images qui circulent, un drone acquis à des centaines de millions se serait écrasé en pleine capitale des sa première sortie (…).Imaginons ce même drone en intervention armée ou si l’accident à eu lieu sur la tribune officielle où était assis le PT. On aurait pu perdre un nouveau président dans le plus grand déshonneur », écrit l’ex ministre. Ce n’est donc pas qu’une histoire d’un simple drone qui est tombé mais une question de haute sécurité nationale », écrit l’ancien Saint Cyrien qui poursuit que, « la complaisance ne pardonne pas en matière d’équipements militaires, elle tue ». Dr Abdoulaye Sabre Fadoul interpelle : « posons-nous des bonnes questions et corrigeons-nous pour ne pas écorner l’image de nos forces de défense de sécurité et s’amuser avec la vie de nos soldats est le premier d’entre eux », avant de conclure : « espérons que le calme olympien du Président de transition ne laissera pas passer cette déconvenue qui a pollué le défilé militaire ».
ABC
