Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Gestion intégrée du bétail pour la nutrition des enfants de moins de cinq an au Tchad » pour la période 2023-2025, le fonds des nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) a renforcé ses partenaires étatiques en matériels de travail. La cérémonie de remise officielle a eu lieu ce 28 juillet 2023 au sein de la représentation de la Fao Tchad.
Il s’agit principalement de 9 ordinateurs portable, 4 congélateurs, deux incubateurs de laboratoire, 2 appareils pour mesurer la turbidité de l’eau et des consommables qui ont été remis aux trois partenaires étatiques dans le cadre de ce projet. Ce sont, le Département de géographie de la faculté des sciences humaines et sociales de l’université de N’Djamena, l’Institut de recherche en élevage pour le développement et le Laboratoire national des eaux du Tchad qui ont bénéficié de ces matériels.
Selon le Représentant de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et d’agriculture, Marc Mankossou , la remise de matériel répond à l’esprit des protocoles d’accords signés entre la Fao et les Institutions partenaires et vise à « surmonter les obstacles d’ordre matériel qui pourrait impacter négativement l’atteinte des objectifs assignés au projet », informe-t-il . Ajoutant que le soutien de la Fao aux efforts nationaux de bien-être des populations tchadiennes ne se limite pas à cette dotation.
Remerciant la Fao pour la confiance à mener ensemble les recherches dans le cadre de ce projet, le coordinateur scientifique de l’Ired Dr Fayiz Abakar indique que l’institut de recherche en élevage pour le développement intervient dans la question liée aux infections zoonotique. « C’est pourquoi l’expertise de l’Ired à travers son laboratoire de recherche et de diagnostic de zoonose est mis au devant pour faire la collecte des échantillons et aussi de faire l’analyse en utilisant des technologies de diagnostic de point », relève t-il
Pour le chef de département d’anthropologie Dr Yacoub Malloum, l’université à travers la faculté des sciences humaines et sociales intervient dans ce projet pour faire des analyses. « Nous avons déployé nos équipes sur le terrain qui ont mené des enquêtes pendant 45jours. Elles ont donné des données factuelles et l’heure est à l’analyse. Nous tenons à la mener dans les conditions de manière à ce que ce projet soit porteur », soutient-il.
Mahamat Ali Abdel Kerim, Directeur général du Laboratoire national des eaux du Tchad pour sa part , estime qu’à travers cette approche multidisciplinaire, une solution sera trouvée pour remédier au problème de malnutrition au Tchad. « Dans le passé beaucoup d’actions ont été faites, mais la solution n’était pas toujours évidente et je crois que avec cette approche qui touche l’aspect comportemental, animal, eau donc tous les facteurs réunis, je suis optimiste qu’on trouvera une solution au problème de malnutrition », rassure t-il.
Notons que sont concernés par ce projet, les populations du Kanem et du Barh El Gazel.
Ndjondang Madeleine
