Convocation de l’ambassadrice américaine au Tchad
Le secrétariat général du gouvernement, chargé des reformes Dr Abdoulaye Fadoul Sabre et la ministre de la communication se sont entretenus avec l’ambassadrice américaine au Tchad Geeta Pasi ce mardi 26 septembre 2017. La décision de l’administration Trump inscrivant le Tchad sur la liste des pays dont les ressortissants sont interdits d’entrer sur le territoire américain est à l’ordre des échanges.
Plus de 24heures après la décision de gouvernement américain interdisant les Tchadiens de se rendre aux Etats-Unis à partir de 18 octobre prochain, le secrétaire général du gouvernement Dr Abdoulaye Fadoul Sabre, la ministre de la communication et l’ambassadrice américaine au Tchad Geeta Pasi ont échangé sur les motifs de cette décision. Pour l’ambassadrice américaine au Tchad, les deux pays entretiennent de bonnes relations non seulement dans la lutte contre le terrorisme et les échanges des renseignements mais aussi dans le cadre de la prise en charge des réfugiés.
« On considère le Tchad comme notre partenaire le plus important et nous partageons la même histoire avec ce pays qui est entouré de plusieurs autres comme le nôtre », précise Geeta Pasi. « Tout comme les Etats-Unis, le Tchad envoie ses citoyens dans d’autres pays pour les défendre. Nous partageons cette vision du monde qui est de faire mieux dans notre pays et d’aider nos voisins en même temps », ajoute-t-elle. Selon l’ambassadrice cette discussion est entamée dans le souci de faire face à ces défis ensemble.
Pour Secrétaire général du gouvernement Dr Abdoulaye Fadoul Sabre, cette rencontre a permis de partager avec l’ambassadrice le sentiment du gouvernement et de tous les Tchadiens. « Nous avons fait part à l’ambassadrice, le sentiment d’injustice et d’incompréhension qui a d’emblée saisi le gouvernement et les Tchadiens », complète-t-il. « Le Tchad a fourni beaucoup d’efforts et a consenti de sacrifices dans la lutte contre le terrorisme. C’est en cela que nous ressentons l’injustice et l’incompréhension parce que cette décision ne reflète pas le niveau de coopération qui existe entre nos deux Etats », ajoute le SGG. « Nous avons pris bonne note de ces motivations qui sont essentiellement techniques et nous sommes disposés à examiner les voies et moyens pour renforcer cette coopération », complète-t-il.
Il faut souligner que le secrétaire général du gouvernement Dr Abdoulaye Fadoul Sabre a représenté le Ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale, Brahim Hisseine Taha.
Stanyslas Asnan