Dans le cadre de la troisième édition de la semaine du savoir, le bureau du groupe de la Banque mondiale au Tchad organise du 10 au 11 juillet, un atelier sur la situation de la pauvreté au Tchad.
Lancée cet après midi à l’hôtel de l’Amitié par Wanledom Robertine ministre de l’industrie et du commerce et le représentant pays du groupe de la Banque mondiale au Tchad, Rasit Pertev, la semaine du savoir est un atelier de dissémination des rapports sur les questions de développement clés au Tchad. Des élèves de l’Ecole nationale d’administration (Ena), sont les invités spéciaux de cette semaine a laquelle participent aussi d’autres personnalités du monde économique, politique et sociale du Tchad.
La semaine est placée sous le thème «Aider le Tchad à être résiliant face aux chocs climatiques » et, « sera marquée par la publication de l’édition 2023 de la Note sur la situation économique et de la pauvreté au Tchad et le lancement du livre ‘’Promouvoir une prospérité partagée au Tchad » » ,lance le premier responsable de la Banque mondiale au Tchad qui ajoute que, « la semaine du savoir a pour but de nourrir le débat public sur les développements économiques, récents et perspectives en matière de politique macroéconomique et sociales en faveur de la croissance et de réduction delà pauvreté ».
Selon le représentant de la Banque mondiale, « après une contradiction de 1,2,% en 2021, l’économie tchadienne devait se redresser en 2022 grâce aux prix élevés du pétrole, à l’augmentation de la production pétrolière et à la dépréciation du taux de change du Cfa/dollars américain ».Cependant, poursuit Rasit Pertev, « la reprise a été ralentie par les inondations et un environnement sécuritaire volatile ».
Pour la ministre de l’industrie et du commerce Wanledom Robertine, les inondations restent un défi majeur et, « quelques chiffres dans le livre finalisé en 2022 interpellent le gouvernement ».