Réunis en Assemblée générale ce vendredi 07 juillet au Palais de justice de N’Djamena, les magistrats du Tchad ont décidé de prolonger leur mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications.
Cette grève qui a duré plus de deux semaines déjà, fait suite à une panoplie de revendications des magistrats qui sont restées jusqu’à présent lettre morte. En rappelle, cette grève est liée à la question de la réforme du Csm, du détachement de la police judiciaire, du bâtiment devant abriter le palais de la justice, question des armes des magistrats et bien d’autres.
Pour le vice président du Syndicat des magistrats du Tchad, Abdoulaye Bono Kono, le gouvernement qui devait convoquer les syndicats des magistrats pour une quelconque discussion, ne l’a pas fait. « Donc ce n’est pas aux magistrats d’aller vers le gouvernement pour engager les débats », estime-t-il. Selon lui, il y a plusieurs revendications, mais les principaux points sont les deux décrets portant indemnités salariales et les armes, et la question de la police judiciaire et du bâtiment devant abriter le palais de justice. «Toutes ces revendications permettra à la justice d’avoir son indépendance effective et c’est dans l’intérêt du peuple », Abdoulaye Bono Kono.
Ouya kaba Makandje