Le monde était suspendu dans la soirée de ce lundi 03 juillet aux lèvres du président Sénégalais Macky Sall qui devait dire s’il était candidat ou pas à un troisième mandat. Elu président de la République du Sénégal depuis 2012 après Abdoulaye Wade pour un septennat puis réélu en 2019 pour un deuxième mandat de cinq ans cette fois-ci, cet homme né pendant les années des indépendances africaines a su se démarquer et soulager le Sénégal, l’Afrique et le monde qui craignait que le pays de la Teranga qui s’illustre par ses avancées démocratiques depuis l’an 2000 ne recule. Annoncé comme candidat à la prochaine présidentielle de février 2024, Macky Sall a décidé de surprendre tout le monde en laissant tomber l’idée de briguer le 3e mandat. «Je ne serais pas candidat à l’élection présidentielle de février 2024». Malgré la pression de ses militants et sympathisants, l’homme a fini par choisir la voie de la raison.
C’est plus une leçon de morale pour ses pairs africains pour qui les fauteuils présidentiels sont des sièges à vie. En 2024, Macky partira du Palais de la nation, le siège de la présidence sénégalaise la tête haute et saura profiter de la vie après le pouvoir.
Bien loin du Sénégal et ses esprits éclairés, le pays de Toumaï lui s’illustre par des scènes de bas étages où des bambins parviennent à tromper la vigilance du plus haut commandement militaire pour se faire bombarder général ou encore des repris de justice, radiés des effectifs des forces de défense et de sécurité sont promus «à titre exceptionnel». Plus grave, de vieux politiciens comme Kabadi qui devraient envisager leur retraite n’ont pas trouvé mieux, face aux menaces de sanctions qui se pointent à l’horizon, que de copter les enfants des autres qui n’ont pas fini de pleurer leurs camarades tués lors des violentes manifestations du 20 octobre 2022 et les emmener dans une salle pour leur dire merci. Celui qui fait du bien ne quémande pas « merci ». Sauf chez les hypocrites et autres ennemis de la vertu.
La Rédaction
N’est pas Macky Sall qui veut
