Parmi les lots des questions abordées, le président du Conseil national de transition a sur le plan social demandé au gouvernement de ne pas perdre de vue la situation de précarité vécue l’année dernière par les populations des zones excentriques de N’Djamena, et celles de certaines villes du pays suite aux inondations.
Pour Dr Haroun Kabadi, parmi les situations difficiles vécues par les concitoyens, il y a l’hivernage qui s’installe progressivement, avec son lot d’espoirs, mais aussi et surtout d’inquiétudes, pour nos populations tant des villes que des campagnes. A cela, il invite le Gouvernement à ne pas perdre de vue, la situation de précarité vécue l’année dernière par les populations des zones excentriques de N’Djamena, et celles de certaines villes du pays. «Cette situation catastrophique est due, d’une part, à la montée des fleuves Chari et Logone et, d’autre part, à la surabondance des pluies qui a causé de nombreux dégâts tant dans les champs que dans les ménages, faisant de nombreux sinistrés et déplacés».
Il s’est félicité des efforts déployés par le Gouvernement et les Partenaires et Amis du Tchad qui ont volé aux secours des sinistrés et exhorte le Gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires pour que les mêmes scènes désolantes et affligeantes ne se reproduisent pas. « Le Conseil national de transition encourage le gouvernement à s’assurer que les travaux des ouvrages et des digues de drainage et de rétention d’eaux, entamés depuis quelques semaines, soient régulièrement suivis et minutieusement contrôlés, pour permettre aux populations riveraines de ne plus redouter le calvaire qu’elles ont enduré les années précédentes ».
Après avoir apprécié le gouvernement pour son engagement tendant à l’aménagement de quatre (4) tronçons de digues d’une longueur cumulée de 30 kilomètres dans le 9ème arrondissement de la ville de N’Djamena d’un coût total de 22 milliards de francs Cfa, sur financement propre du budget de l’État, il a vivement encouragé le gouvernement à veiller au respect du délai et à la qualité des travaux pour que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets et demande au gouvernement de lui fournir régulièrement les informations réelles et fiables sur l’évolution des travaux.