Dans certains coins de la capitale, des hommes et des femmes accompagnées d’enfants exercent l’activité de concassage de béton pour se nourrir quotidiennement malgré la pénibilité du travail.
Au quartier Ridina dans le 5ème arrondissement, une chaîne de concasseuses et concasseurs au bord du goudron est visible. La quarantaine environ, Suzanne veuve entourée de ses 3 enfants, munis des marteaux, cassent chacun un morceau de béton devant lui. Les mains pleins de cicatrices et d’ampoules, Suzanne dit exercé cette activité pour se nourrir. « Le concassage est l’activité qui nous nourrit actuellement mes enfants et moi », lance -t-elle
Plus loin au quartier Bololo dans le 2ème arrondissement, le nommé Abdoulaye entouré de quelques femmes les lèvres visiblement sèches et le visage poussiéreux est à son troisième gros morceau de béton qu’il casse. « C’est par manque d’un bon emploi que j’exerce cette activité »,nous explique-t-il avant d’ajouter que ,« bien que le travail de concassage est pénible, ça me permet de nourrir ma famille ».
Ces hommes, femmes et enfants exercent cette activité toute une journée en raison d’une somme de 1500f à 2000f et selon la quantité du béton cassé. « Nous rentrons parfois chacun avec une somme de 1500f ou 2000f selon la quantité du béton cassé », souligne Suzanne
Ces bétons cassés sont vendus dans des sac de ciment à 1000f et sont utilisés comme des graviers pour la construction des maisons.
Lobey Bab Sidick