L’ex président de la Fédération tchadienne de football associations, Moctar Mahamoud, a animé le samedi 3 juin 2023 au Cefod, une conférence de presse au cours de laquelle, il a expliqué aux journalistes ce que le Tchad est en train de perdre avec la mise en place du comité de normalisation.
Depuis son départ à la tête de Fédération tchadienne de football association, Moctar Mahamoud, expliqué aux hommes, la procédure ayant abouti à son remplacement de la tête de la Ftfa. L’ex-président de la fédération tchadienne de football a déploré le fait que le comité normalisation fait le surplace depuis sa mise en place. « Ce comité a eu pour mandat de gérer les affaires courantes, rédiger les textes de base afin d’organiser les élections», a expliqué Moctar Mahamoud. Selon lui, en son temps pour certains acteurs de football tchadien, ce comité a suscité de l’espoir dans le milieu sportif et d’autres on même pensait que notre football va prendre un nouveau élan et disposé des nouveaux textes.
«Malheureusement aujourd’hui, tous les acteurs de football constate que depuis la mise en place de la Conor, ce comité est en train de faire le sur place, développe des stratégiques pour se maintenir plus longtemps et de diriger à sa manière», dit-il avant de poursuivre que c’est le pays qui gère le football. « C’est le pays qui s’en occupe de football mais pas la Fifa», ajoute-t-il.
Après quelques actions menées par la comité de normalisation, il dit qu’aujourd’hui ce que beaucoup d’observateurs ignorent ce qu’en période de normalisation est que tous les projets de soutien de la Fifa devrait accorder au football sont bloqués. « Ils n’obtiennent leur exécution que lorsqu’un comité sera mis en place pour certains. Si aujourd’hui, je dis que le Tchad est en train de perdre, c’est parce que la Fifa étal le projet sur deux ans, si un État ne fini pas son projet et une fois étalé, la Fifa met de côté les associations qui n’ont pas réalisé leurs projets», a poursuivi Moctar Mahamoud. Ce retard, selon le président de la Ftfa, est préjudiciable et nous risquons de ne pas pouvoir aborder a nos fonds disponibles à fédération internationale de football association.
Le comité de normalisation doit être impartial tant dans la finition des textes que l’organisation des élections libres crédibles et transparentes. Au quel cas, ils assumerons les conséquences.
Nguelsou Balgamma