Les artistes en herbe lancent la part des ténèbres : un autre Tchad est possible
La compilation des artistes tchadiens titrée « la part des ténèbres : un autre Tchad est possible », est un album de 11 titres et enregistré au studio Fattaall Records. L’album traite divers thèmes à savoir la violence faite aux femmes, la paix, la cohabitation pacifique et les maux qui minent l’épanouissement de la jeunesse.
La compilation est née du fait que les artistes en herbe n’ont pas un cadre pour s’exprimer. C’est une opportunité de promouvoir les jeunes talents et booster le niveau de la musique tchadienne. « La part des ténèbres : un autre Tchad est possible », met en lumière les maux qui freinent le développement du Tchad qui sont la corruption, l’injustice, le népotisme et le tribalisme. C’est un album de sensibilisation des jeunes et de valorisation de la culture tchadienne.
Pour Allafi Amadou Nganasou alias Fattaall, directeur artistique, la jeunesse doit être au centre des préoccupations des systèmes de décisions. Elle a une vision qui est celle de réinventer la société et une vision de l’évolution. « Cette jeunesse est porteuse d’un nouveau modèle de la société parce qu’elle fait un pari : celui de faire passer le pourquoi avant le comment, la flexibilité avant la sécurité, l’exemplarité avant le statutaire ».
Cet album est basé sur des rythmes traditionnels et mais un mélange de hip-hop. Dix artistes (Solea, Nems, Ahmed Tempo, Robson T, Kaf-Kaf, 100 préjugés, Sandra Topona, Liga Ernest, Magtoob et Frabman) de différentes catégories ont posé leur voix dans cette compilation. Le concert de lancement est prévu pour le mois de septembre et une tournée nationale en octobre 2017. « La part des ténèbres : un autre Tchad est possible » coûte deux mille (2000) frs.
Mbairam Koularambaye.