A travers un atelier organisé par le réseau Libre Afrique Tchad, le 5 avril à la maison des médias du Tchad, des journalistes de différents organes, des blogueurs, leaders de la société civile ont été formés. Cette formation est axée sur la qualité du traitement de l’information liée à la dignité humaine.
Ils sont plus d’une vingtaine de journalistes, blogueurs, leaders de la société civile et des jeunes à bénéficier de cette formation. Selon le vice-président de Libre Afrique Tchad, Josué Nekoura Koumnobeye, l’objectif de cet atelier de formation est d’outiller et renforcer les capacités des hommes et femmes des médias ainsi des blogueurs et autres à produire des contenus d’information fiables, crédibles et responsables liés à la dignité humaine. « Il ne s’agit pas de verser dans de l’information sensationnelle pour distraire ou bien pour diffamer ou injurier », indique-t-il.
Pour Josué Nekoura Koumnobeye, les journalistes sont les maillons forts de la Démocratie. « Une presse plus responsable est gage d’une gouvernance plus saine et d’une société plus juste où les droits de chaque citoyen sont préservés », affirme Josué Nekoura Koumnobeye qui poursuit qu’en conséquence, « les journalistes, blogueurs et hommes des médias ne sont pas des imposteurs ni des opposants mais des contributeurs et partenaires au développement du Tchad ».
La formation a été assurée par le président de l’Association pour la promotion des libertés fondamentales, Ali Mbodou Mahamat. Pour le formateur, en période de conflit ou de crises, le journaliste doit prendre certaines informations avec des pincettes, pour ne pas heurter la sensibilité des populations vulnérables.
Selon Ali Mbodou Mahamat, pour parler de la dignité humaine, il faut qu’il y ait la justice pour tous, l’égalité entre les citoyens, la juste répartition des ressources et le respect des lois et règlements.
Nadjita Namlengar
