L’écrivaine et la promotrice culturelle, Eugénie Laoula, a présenté et dédicacé ce 25 mars 2023, sa toute première œuvre littéraire “Mon Combat pour la culture Mboum” au centre d’etude et de formation pour le développement.
“Mon combat pour la culture Mboum”, ce document de 115 pages composé de 10 chapitres, retrace l’histoire de la communauté Mboum, la genèse des soirées culturelles et traditionnelles des différentes éditions du festival international des danses traditionnelles Mboum. L’auteur, Eugénie Laoula, vivant en France depuis de nombreuses années n’a pas perdu ses repères culturelles et identitaires. « C’est pourquoi, elle a fondé en France, l’association Tchad Monts de Lam, en vue d’oeuvrer au renforcement socio-éducatif de la culture Mboum», renseigne la note de lecture du document.
Après avoir étouffé dans l’œuf les affirmations qui pourrait venir en ce qui est du choix du titre, l’auteur soutien qu’il ne s’agit ni plus ni moins d’une affirmation de soi, mais une question de laisser à la postérité des actions qu’elle a mené pour vulgariser les valeurs culturelles de peuple Mboum. « Il s’agit d’un investissement important qui mérite d’être mené dans la pan de la culture et celle qui nourrit tout un peuple. Elle est le ferment de notre fierté », explique la promotrice du festival international des de danse Mboum. C’est son amour pour la culture qui lui valut cette production littéraire. « Cet amour qui n’anime puise sa source dans l’amour que j’ai pour mon peuple. Un grand peuple n’ont pas par son poids démographique, mais par sa culture. La variété de son art, et la densité de son costume, le charme de sa chorégraphie et la magie de ses rites initiatiques», a soutenu l’écrivainte, et conseillère Eugénie Laoula.
Le document est aussi un récit des différentes éditions de les Soirées traditionnelles Mboum et du festival international des danses Mboum qui se sont déroulés respectivement au Tchad et au Cameroun, avec une perspective prometteuse qui franchirait, peut-être, bientôt le continent africain.
Le livre coûte 10 mille francs CFA
Nguelsou Balgamma