Le secteur automobile affecté par la crise
Le secteur automobile est lui aussi plombé par la crise qui n’a épargné au secteur de l’économie.
Il est 09 heures. Ce vendredi 07 juillet 2017. A l’entrée du parking d’auto sur l’avenue Pascal Yoadoumnadji, différentes marques de véhicules sont stationnés : V8, Rav4, Corolla, Carina et bien d’autres.
A l’intérieur, pendant que certains jeunes s’activent à essuyer les véhicules stationnés, d’autres assis sous des gros arbres sirotent tranquillement du thé et discutent. Le moindre arrêt de passants suscite l’attention: « vous voulez quelle marque de voiture ? Pour la location ou la vente ? », Lancent les vendeurs assis.
Pour Ali Adam, chef de parc sur cette avenue, la crise actuelle porte un coup d’arrêt à la vente des véhicules. « En dehors de la location, on peut estimer la vente mensuelle des véhicules entre cinq à dix, mais actuellement il faut remuer terre et ciel pour vendre deux véhicules dans le mois », précise-t-il. Face à cette mévente, il se plaint des charges qui pèsent sur son entreprise. « Dans le mois, nous devons payer la main d’œuvre et payer le bail. Nous efforçons avec nos propres moyens pour assurer cela », ajoute-t-il.
Un point de vue partagé par Mahamat Ali, directeur financier d’un autre parc auto sur la même avenue, « Il est difficile de vendre ces derniers temsp, c’est une mévente totale ». Comme le premier, il se plaint des charges douanières. « En plus de la location de l’espace, il faut encore payer la taxe douanière», se lamente-t-il.
La taxe douanière qu’Aziz Béchir du parc centenaire trouve également trop élevée. « Au niveau de la frontière, on fait la déclaration douanière. Même sur place, on paie encore la douane et en fonction de la marque des véhicules », se plaint-il.
Mbairam Koularambaye
