Afin de permettre aux femmes d’éviter les grossesses précoces, le centre d’accueil des femmes pour accouchement du camp de réfugiés de Kalambari, sensibilisent les femmes sur les méthodes de la planification familiale.
Dans le camp de réfugiés de Kalambari, les femmes en âge de procréer sont moins informé sur les méthodes de la planification familiale. Parmi elles, certains conçoivent tôt par manque d’information et de sensibilisation. Cette situation est due à la réticence de leurs maris qui ne sont pas aussi informé de l’importance de la planification pour un couple. Pour permettre aux femmes au camp des réfugiés de se protéger et protéger leurs enfants, le centre d’accueil des femmes pour accouchement mène des activités de formation et de sensibilisation à l’intention des femmes réfugiés et autochtones.
Selon la cheffe de l’unité d’accueil des femmes pour accouchement Guidja Merci, les femmes ne savent pas l’importance de la planification familiale surtout les méthodes contraceptive. « Les femmes dans ce camp, ignorent les méthodes de planification familiale. Certaines ont même honte de venir vers nous et leurs maris les empêchent de venir vers nous. C’est pourquoi nous avons instauré cette méthode de causerie », explique-t-elle
D’après Guidja Merci, la séance de sensibilisation est à deux volets, il y a le counseling individuelle et le counseling en masse. « Plusieurs méthodes sont enseignées aux femmes tels que l’utilisation des pilules a courte et a longue durée, les implants, les injectables etc. Il y a aussi les espacements de naissance », informe-t-elle avant d’ajouter, « dès qu’une femme arrive pour la première fois, on fait counseling avec elle avant de lui administrer les méthodes, par son consentement et selon son choix ».
La campagne de sensibilisation est élargie même aux filles et femmes autochtones de Kalambari.
« C’est important qu’elles savent utiliser les méthodes. Une femme doit se protéger, si a chaque un an la femme accouche deux fois, ça va l’affaiblir . Nous sensibilisons les femmes pour qu’elles espaces les naissances de deux à trois ans », renseigne la cheffe de l’unité d’accueil des femmes pour accouchement .
L’espace santé de Kalambari est une initiative du projet d’appui aux réfugiés et communautés d’accueil sur le financement de la Banque mondiale. Elle accueille chaque année plus de 200 femmes.
Nguelsou Balgamma