Dans le cadre d’une initiative de dialogue entre les organisations de la société civile, Tchad, République Centrafricaine (Rca) et Mali, le Comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation (Csapr) a organisé le 18 février 2023 un forum sur le thème « L’Afrique centrale et le Sahel face à l’extrémisme violent : quel apport de la société civile pour la consolidation de la paix ?».
Ce forum a regroupé les acteurs de la société civile, les leaders religieux et des communautés ainsi que des universitaires.
Les échanges ont été autour des apports de la société civile pour la consolidation de la paix dans les trois pays. Au Mali, l’extrémisme violent est nourri par la paupérisation des masses populaires, l’analphabétisme , le chômage accrue des jeunes et la délinquance de l’armée. Pour une solution, Issa Coulibaly, a souligné que la société civile malienne appuie le gouvernement dans sa politique de lutte contre le terrorisme.
Le contexte de l’extrémisme violent a été faite par Kété Koumiyo Stella, du groupement agro-sylvo-pastorale Centrafricaine .
Celle-ci a informé que les violences en Centrafrique tirent ces sources des principaux crises qu’à connu la République centrafricaine. Elles sont caractérisés par la fragilité des institutions étatiques, l’échec des efforts de démocratisation du pays, le manque de dialogue et coopération entre le pouvoir et l’opposition, la pauvreté, l’instrumentalisation des groupes armés, la transhumance non apaisé etc.
Pour elle, l’effort de la société civile a été démontré par la mise en place d’un groupe de la société civile . « Des actions sont menées ensemble avec le gouvernement pour pouvoir ramener la paix sur l’ensemble du territoire centrafricaine par l’organisation des foires, de programme paix, de sensibilisation des populations sur le vivre ensemble. Mais, malgré ces efforts, la sécurité est trop précaire en République centrafricaine », renseigne-t-elle.
Au Tchad, l’extrémisme violent trouve son origine dans les conflits que le pays a connu, l’insécurité lié à la présence des groupes armés. Il y a l’analphabétisme, la pauvreté, manque d’infrastructures éducatives dans le Lac. « C’est cela qui a permis aux groupes armés de recruter les jeunes. Si le gouvernement a mobilisé l’armé pour endiguer ces conflits, la société civile n’est pas rester indifférent. Elle a organisé de campagne de sensibilisation», a fait savoir Mekombé Thérèse avant d’ajouter que « Cette guerre ne pas se gagner avec l’armée, il faut aller à la source ».
Par ces échanges, les pays concernés veulent mettre en commun leurs efforts pour éliminer l’extrémisme violent. « Si nous nous entendons, nous éviterions beaucoup de choses », a conclu la présidente de l’association des femmes juristes au Tchad.
Nguelsou Balgamma