Quand la prison refuse les chefs de partis politique
Une vingtaine de chefs de partis voulant se constituer prisonniers en solidarité avec les leaders de la société civiles places sous mandat de dépôt jeudi, ont fait le siège devant la maison d’arrêt d’amsinéné pendant 4heures avant de se retirer.
« La prison ne peut vous recevoir. Nous sommes légalistes. Nous ne pouvons enfermer quelqu’un sans mandat » a expliqué Adoum Guet, directeur de l’administration pénitentiaire aux chefs de partis qui demandaient à rejoindre les leaders de la société civile.
Au fur et à mesures que les minutes passent, la tension monte obligeant les forces de l’ordre à dresser un périmètre de sécurité sur l’axe menant à la maison d’arrêt.
Deux candidats à la présidentielle, Mahamat Ahmat Al-Habo et Clément Djimet Bagaou ont essayé de se joindre à leurs collègues mais le dispositif sécuritaire les en a empêché comme de nombreux représentants de partis politiques et de la société civile.
Finalement, le siège a été levé en début d’après-midi suite à une promesse de confier le dossier au médiateur