Le MSA/R interpelle le gouvernement au respect de la mémoire de l’armée tchadienne en RCA
Le président du Mouvement socialiste africain rénové (MSA/R), Ibrahim Ahmed Koulamallah a animé ce samedi 1er juillet 2017 une conférence de presse au siège dudit parti situé au quartier Abena/ N’Djamena. Conférence au cours de laquelle, le président du MSA/R a fait le point sur les quelques sujets d’actualité.
Le rapport des Nations-Unies accusant l’armée tchadienne de crime de droit international, la question de la démission des députés de l’opposition et l’interview du président Deby aux confrères de la RFI, de TV5 et du journal Le Monde sont les différents sujets abordés lors de cette conférence. Pour le président du MSA/R, Si la RCA est connue aujourd’hui dans la sphère des nations, c’est en partie grâce à l’intervention du Tchad. « Notre pays est intervenu en RCA pour éviter que ce pays frère et ami un chaos total», estime Ibrahim Ahmed Koulamallah. Il critique le rapport des Nations-Unies. « Au lieu d’honorer nos vaillants soldats qui ont fait régner la paix en Centrafrique sans contrepartie, on les incrimine avec des rapports fallacieux », s’insurge-t-il. « Le MSA/R demande au gouvernement tchadien de prendre ses responsabilités en vue de faire respecter la mémoire des hommes qui étaient sur le champ de bataille en Centrafrique », ajoute-t-il.
Si l’interview du président Deby le 25 juin dernier a fait couler d’encre à l’échelle nationale et internationale, le président du MSA/R estime pour sa part que le chef de l’Etat ait agi en toute souveraineté. « Le chef de l’Etat a prouvé au cours de cet entretien que le Tchad est un Etat véritablement souverain. Il ne revient pas à un autre Etat ou une quelconque organisation de donner des injonctions sur les conduites à tenir sur sa politique nationale. Cette politique est déjà révolue » martèle Ibrahim Ahmed Koulamallah.
Sur la démission, réclamée, des députés, il atteste que ce problème a eu son dénouement à travers un consensus politique qui a permis la reconduction du mandat parlementaire et demande à l’opposition de «ne chercher des problèmes là où il n’y a pas ».
Doumtardome Lazare.