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La Banque mondiale octroi 150 millions de dollars de fonds additionnel au Tchad pour l’extension du Prpss

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Le représentant de la banque mondiale au Tchad, Rasit Pertev et le ministre de la prospective économique et des partenariats internationaux, Moussa Batraki ont signé le vendredi 13 janvier 2023 un accord de fonds additionnel en vue de l’extension du projet de renforcement de la performance du système de santé (Prpss) au Tchad.

Financé à hauteur de 150 millions de dollars américains, le fonds additionnel pour l’extension du Prpss comblera le déficit du projet initial et permettra de relever certains défis majeurs du secteur de la santé qui sont, la faible disponibilité des services de santé ; le faible accès aux médicaments essentiels ; l’insuffisance, l’iniquité et l’efficacité du financement de la santé ; la pénurie de personnel de santé et le faible niveau de préparation pour fournir des services de santé de qualité. « En plus des 8 provinces, le Batha, Guera, Logone oriental, Mandoul, Tandjilé, Mayo kebbi Est, Wadi-fira et Ennedi Est, qui bénéficient déjà du projet initial, l’extension du Prpss permettra de couvrir 4 provinces supplémentaires à savoir le Salamat, le Kanem, le Moyen-Chari et le Lac », informe le représentant de la banque mondiale Rasit Pertev.

Pour le ministre de la prospective économique et des partenariats internationaux, Moussa Batraki, la coopération qui existe entre la Banque mondiale et le Tchad est une coopération solide, orientée vers des activités concrètes qui couvrent des domaines primordiaux tel que ceux de l’énergie, de l’éducation, de la santé ou encore d’appuyer le capital humain dans son ensemble. « Lancé il y’a un an, l’extension du projet Prpss grâce au financement de la Banque mondiale, permettra au gouvernement et au ministère de la santé de faire de bon choix en terme d’activité, de zone à couvrir et d’impact à atteindre. Nous avons toute les raisons de fonder un gros espoir quant à son impact et attendons qu’il induise une amélioration significative de la couverture des services de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile », souligne-t-il.

Kedaï Edith