Le Président de transition, Mahamat Idriss Déby, s’est adressé ce samedi 31 décembre 2022 à la nation tchadienne. Un message dans lequel il a rappelé les objectifs de la deuxième phase de transition.
Le message à la nation, à la fin de chaque année, est devenu une tradition. Et le Président de transition, Mahamat Idriss Déby s’est livré pour une deuxième fois à cet exercice.
Dans son message, Mahamat Idriss Déby souligne que pour la première fois dans l’histoire politique du Tchad, l’écrasante majorité des forces vives de la Nation s’est assise ensemble pour examiner tous les maux dont souffre le pays à l’effet de lui administrer le bon traitement. « Après un profond exercice d’introspection, sans tabou et sans complaisance, le Dialogue national inclusif et souverain a permis aux participants de décider souverainement, d’engager le pays sur une deuxième phase de transition de 24 mois », relève le Président de transition.
Selon le Président, « ces 24 mois de transition ont pour objectif ultime, le retour à l’ordre constitutionnel et la mise sur les rails d’un Tchad refondé et tourné vers un développement intégré et durable ». Et « ce Tchad réconcilié se construira avec les tchadiens de tous les horizons », précise le locataire du Palais Toumaï. C’est pour cela que, indique le Président, le Gouvernement d’union nationale conduit par un Premier ministre de transition issu de l’ancienne opposition, a été mis en place.
« Guidés par les résolutions et recommandations du Dialogue national inclusif et souverain, nous allons, main dans la main, patiemment mais sûrement, marcher vers le nouveau Tchad, tant souhaité, pour qu’enfin notre pays puisse se consacrer pleinement à son développement et à l’épanouissement entier de ses fils et filles », évoque le Président de transition pour qui, bien que la consolidation de la paix a occupé l’essentiel de leur temps et de leur énergie, ils n’ont pas perdu de vue les questions sociales, notamment « la nécessité d’assainir le climat social en maintenant un dialogue permanent avec les partenaires sociaux et en remplissant l’ensemble de nos obligations ».
Nadjita Namlengar