Le représentant de l’Association tchadienne des couturiers formateurs et les promoteurs du festival de modes et de traditions tchadiennes Hissein Adamou Camara dénonce un refus d’exécution de la décision de justice et demande l’implication des autorités de transition.
Alors que la Cour d’appel de N’Djaména a condamné l‘Etat et les organisateurs du Festival Dary à payer à l’Association tchadienne des couturiers formateurs et les promoteurs du festival de modes et de traditions tchadiennes la somme de 25 millions de francs Cfa de dommages et intérêts, le ministre des affaires culturelles, du patrimoine historique, du tourisme et de l’artisanat, Abakar Rozzi Teguil, annonce la tenue prochaine de la 4ème édition dudit festival. Une annonce qui passe mal du côté des membres de ladite association qui demandent le respect de la décision de la Cour d’appel de N’Djamena. « L’Etat a été signifié et après expiration des délais de recours, un certificat de non-appel et de non-opposition a été délivré », explique le représentant de l’Association tchadienne des couturiers formateurs et les promoteurs du festival de modes et de traditions tchadiennes qui informe que l’Etat tchadien lui-même ne s’est pas opposé à la justice. Mais déplore Hissein Adamou Camara un groupe d’individus qui, insiste-t-il, « ont l‘habitude de se sucrer de l’évènement annoncent tambour battant l’organisation de la 4 édition du festival en prenant la justice pour un vain mot ».
D’après lui, cette 4ème édition qui doit normalement se tenir en parfaite harmonie avec l‘Association et les promoteurs concepteurs est malheureusement en train de vouloir être organisée en marchant sur la justice. « Cette manière de faire…qui est contraire aux engagements du président de transition et du gouvernement doivent cesser », poursuit le représentant des couturiers formateurs pour qui, le pays se trouve à l’ère de la refondation et la force doit être à la loi. « Nous appelons les plus hautes autorités à faire appliquer la loi…conformément aux engagement du Président de transition de faire de ce Tchad un pays juste et équitable. Le Tchad nous appartient tous et la justice doit être désormais le maillon fort de construction de la paix », conclu Hissein Adamou Camara.