Le directeur général du Fond d’appui à la formation professionnelle (Fonap), Ahmid Yamouda Djorbo, a procédé ce vendredi 18 novembre 2022 au Cefod, à la remise des kits au 40 jeunes lauréats formés en électricité bâtiment par le Centre d’apprentissage et de promotion des métiers (Capm).
Après neuf mois de formation (août 2020-mars 2021), sanctionnée par la remise des attestations, les lauréats formés par le Centre d’apprentissage et de promotion des métiers ont demandé au Fond d’appui à la formation Professionnelle de leur doter des outils de travail. Le Fonap a répondu favorablement à cette demande en donnant des kits aux lauréats qui promettent d’en faire bon usage.
En remettant les kits, le directeur général du Fond d’appui à la formation professionnelle, Ahmid Yamouda Djorbo, souligne que le Fonap a répondu à la doléance des lauréats, malgré la situation financière préoccupante que traverse son institution. « Le Fonap s’est efforcé de concrétiser la promesse tenue en vous dotant de kits, constitué des différents éléments (un Jeu des clés, Tournevis, appareil de mesure, Marteau, Perceuse, pince….etc), dont vous en ferez bonne usage et créant vos Ateliers et entreprises », informe Ahmid Yamouda Djorbo.
Le directeur général du Fonap exhorte d’autres jeunes qui « s’adonnent à des activités néfastes et nuisibles pour la société », à choisir la formation, l’apprentissage et de l’entreprenariat pour être utile dans la société. « La formation professionnelle, la formation par apprentissage et l’insertion des jeunes sont une solution novatrice, idoine pour juguler le chômage et lutter contre la délinquance juvénile et la dépravation des mœurs en milieu urbain et rurale », relève Ahmid Yamouda Djorbo qui exhortons le gouvernement à donner des moyens nécessaires, « surtout rétrocéder les ressources provenant de la taxe d’apprentissage et de la formation professionnelle dédier spécifiquement au Fonap pour la formation professionnelle, l’insertion des jeunes pour pallier aux multiples difficultés que rencontre la jeunesse tchadienne au quotidien ».
Nadjita Namlengar