La porte-parole du président de la commission Ebba Kalondo a fait une mise au point sur la réunion du Conseil du 11 novembre 2022 sur la situation au Tchad.
D’après le communiqué de la porte-parole du président de la Commission de l’Union Africaine, « le Cps n’est pas parvenu à un accord » sur la situation du Tchad lors de la réunion du 11 novembre. « Le président de la Commission de l’Union Africaine (Ua) a fait le serment de s’en tenir toujours aux principes et décisions de l’Organisation sans parti pris et sans soumission à aucune autre autorité de quelque nature », précise Ebba Kalondo qui indique que dans le cas tchadien, « le Conseil de Paix et de Sécurité avait rappelé les principes de l’Ua et pris à trois reprises la même décision sur l’inéligibilité des militaires et sur la durée de la transition ». Les autorités de la transition ont d’après le communiqué « violé ces principes et décisions ».
« De même qu’il a été accusé d’avoir favorisé le Tchad en 2021, il est accusé aujourd’hui de vouloir le sanctionner », la porte-parole qui rapporte qu’aucun membre du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine n’a contesté le rapport présenté. « Certains ont estimé qu’il faut continuer à accorder aux autorités de la transition un traitement dérogatoire, d’autres qu’il faut les sanctionner en suspendant le pays conformément aux règles invariablement suivies et mises en œuvre en matière de changement non constitutionnel de gouvernement », informe Ebba Kalondo pour qui le Cps n’est pas parvenu à un accord sur la question au cours de sa réunion tenue le 11 novembre.
Il devra prendre une décision et le Président de la Commission de l’Ua l’appliquera, sans état d’âme, quelle qu’elle soit.