Le président national de l’Union des démocrates pour le développement et le progrès (Udp), Max Kemkoye, a animé ce 27 octobre 2022 dans les locaux de sa formation politique, une conférence de presse relative à la situation que traverse le Tchad. Plusieurs sujets d’ordre politiques ont été abordés.
Max Kemkoye a entamé cette conférence avec l’événement du 20 octobre dernier, où selon lui, depuis cette date, le pays est entré dans une crise politique profonde dont on ne peut en sortir de sitôt. « Face à l’indicible, il y a plus de nom, il ne reste qu’à ranger ce qui s’est passé ce jeudi 20 octobre 2022 au rang des bestialités qui viennent encore une fois, étouffer les pages noires de notre pays sous règne des Itno et leurs alliées ».
Dans le but de chercher solution aux problèmes tchadien, une session extraordinaire de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale est organisée, et les conclusions de cette session frustre plus d’un tchadien. L’Union des démocrates pour le développement et le progrès (’Udp) dit avoir accueilli le communiqué de la 2ème session de la Ceeac avec effarement. Par ce communiqué, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tchisekedi Tchilombo, est désigné facilitateur dans la gestion de crise au Tchad. « Facilitation entre qui ? », S’interroge Max Kemkoye. « En tout cas, au titre des partis politiques qui n’ont pas pris part à ce dialogue ce, en ce qui nous concerne, nous attendons de précisions sur l’agenda, les procédés et les objectifs de cette facilitation ».
Après avoir qualifié d’incivique les actes posés par les manifestants, le président de l’Union des démocrates pour le développement et le progrès, indique que, ceux qui ont se sont livrés à des telles pratiques sont ceux qui n’ont des projets et des programmes politiques que la violence verbale et physique, ce sont ceux ne peuvent supporter ni débat démocratique ni contradiction où critique politique qu’autorise la démocratie. « C’est dans l’expression de cette posture rétrograde que certains concitoyens dans la confusion et pétris des haines gratuites de sont pris aux biens publics et privés appartenant à certains citoyens, tant dans certains provinces qu’à N’Djamena », estime-t-il.
A la sortie de ces manifestations, le secrétaire général du mouvement patriotique du salut, a accusé selon Max Kemkoye, les partis politiques non participants au dialogue national inclusif et souverain d’être a l’origine de cet événement. Pour lui, « cela est un droit et choix politique. Raisonner c’est refuser de cautionner un plan de succession qui s’est acté et achevé, grâce au Mps. Et avec lui, ses alliés et autres partis politiques qui, dans leur naïveté et opportunité politique se sont laissés exploités par ce système ».
Nguelsou Balgamma
