Dans un communiqué de presse, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) félicite les autorités de transition pour « le caractère inclusif » du dialogue national et note avec satisfaction la participation effective des différents acteurs de la scène politique tchadienne, dont certains ont pris le train en marche pour se joindre à ces assises cruciales pour l’avenir de ce pays.
« La Ceeac salue t’elle la présence dans la salle du dialogue des leaders des mouvements politico-militaires signataires de l’accord de Doha et leur participation active aux débats et aux instances de direction de ce dialogue », informe le communiqué. Toutefois, la Ceeac a constaté avec « regret l’absence d’une partie de la classe politique, de la société civile et des mouvements politico-militaires dans la salle du dialogue, sensée regrouper tous les tchadiens en vue de créer les conditions de refermer définitivement les pages sombres de l’histoire de ce pays, qui a tant souffert de la division de ses enfants ».
La Ceeac prend bonne note des conclusions du dialogue « relatives au prolongement de la durée de la période de transition. Elle appelle à la réalisation de la nouvelle phase de la transition dans un délai raisonnable et consensuel en vue de la mise en place d’un processus devant conduire à des élections pluralistes, transparentes, libres et crédibles ». Elle appelle le gouvernement de transition à maintenir ouverte la du dialogue pour permettre à tous les acteurs politiques tchadiens d’intégrer le processus en cours.
Tout en réaffirmant son soutien aux efforts de recherche d’une solution politique durable et viable, « la Ceeac invite les acteurs politiques du Tchad à renouveler de façon concrète leur adhésion et engagement aux valeurs politiques partagées de l’Union africaine ». Elle appelle l’ensemble des partenaires du Tchad et principaux acteurs de la communauté internationale, notamment l‘Union africaine, l’Union européennes et les Nations unies à œuvrer par les moyens appropriés en faveur de la réussite de la transition politique en cours en vue d’un retour rapide et durable à un ordre constitutionnel conforme aux principes et dispositions de la charte africaine de la démocratie, des élections et de gouvernance.