La commission thématique numéro 2 travaillera sur la forme de l’Etat, la constitution, les réformes institutionnelles et le processus électoral. Dans son rapport général de synthèse, le Codni soutient que beaucoup des Tchadiens optent pour la forme unitaire fortement décentralisé.
Sur la forme de l’Etat, le rapport de synthèse du Codni, informe que la forme actuelle d’organisation administrative du territoire (Etat unitaire fortement décentralisé) était le compromis trouvé à la conférence nationale souveraine entre « les partisans de l’Etat unitaire jacobin qui estiment qu’un Etat Fortement décentralisé est la meilleure forme d’organisation de l’administration du territoire dans un pays ethniquement hétéroclite comme le Tchad, et ceux qui qui opposaient a cette forme d’organisation administrative territoire de l’Etat, la fédération comme forme alternative ».
Le comité d’organisation du dialogue national inclusif souligne dans son rapport que la fédération est perçue comme préfigurant la sécession. « Elle est également perçue comme facteur de risque d’exacerbation des particularisme locaux qui sont profondément ancrés dans l’histoire du pays ».
Selon le rapport, les consultations des forces vives nationales, des politico-militaires et des analyses des experts sur la problématique de la forme de l’Etat, « une forte tendance se dégage pour le choix de l’Etat unitaire fortement décentralisé comme forme de l’Etat pour le pays ». Cependant, relève le rapport, « une frange non négligeable de la population plaide contre cette forme de l’Etat et opte pour la fédération comme forme d’État pour le Tchad ».
La commission se penchera également sur la constitution, sur les questions relatives aux conditions d’éligibilité entourant les candidatures à la magistrature suprême doivent être réexaminées, notamment celles liées à l’âge minimum doit être ramené à 35 ans, la limitation du mandat présidentiel à deux septennat, non renouvelable ».