Le restaurant Hermopolis à servi de cadre pour la présentation du livre pour l’amour de Camille de l’écrivain et chanteur kaar kaas son.
Invité au dialogue national inclusif, l’auteur a profité de son séjour pour promouvoir son dernier livre « pour l’amour de Camille » qui traite de l’extrémisme violent sur fond d’amour.
C’est un livre coédité par les éditions Cavalcades en France et les éditions le Salon de la belle lettre du Tchad. « C’est un livre qui est apparu à mon esprit depuis fin 2014. Avec la secte Boko haram qui est ici dans la zone, le Nigeria et dont l’importance n’a cessé de croitre et l’on s’est toujours de posé des question comment est c’est possible qu’une secte de ce type-là soit présente sur un territoire aussi grand que le Nigeria avec une armée aussi grande mais que ses ravages ne soient pas contenus. D’aucuns pensent que cette secte et ravitaillée, qu’elle est de mèche avec certaines personnes bien placées etc. J’ai voulu les rassembler sous la forme d’un roman ». Parlant des personnages du roman, Kaar kaas son explique : « le personnage principal est un jeune breton parti en Afrique. Pour ce jeune, l’Afrique qu’elle souffre ou quelques soient ses difficultés, cela ne le concerne pas. Le tout pour lui, c’est de gagner de l’argent jusqu’à ce qu’il rencontre la fille, Camille à N’Djamena. C’est une jeune humanitaire française plein d’humaniste qui travaille dans la région du Lac Tchad. C’est donc lors d’une soirée qu’ils se sont rencontrés et l’histoire devenait totalement improbable jusqu’à son enlèvement et comment on avait négocié sa libération, comment les choses se sont mis en place avec l’implication de certaines personnes hauts placées ici au Tchad », explique Kaar kaas Son. Des intrigues qu’il invite les lecteurs à découvrir en s’achetant le roman vendu à 5000 fcfa en décà de son prix en France qui est de 10 euros (environ 6500fcfa).
Après la présentation du livre, l’auteur a répondu aux questions de la presse et du public que l’espace d’Hermopolis ne suffisait pas à contenir. Interrogé sur le dialogue national, il répond « C’est des palabres, pas un dialogue. Trente ans après la conférence national souveraine, ce sont les mêmes acteurs qui sont là et utilisent les mêmes vieilles methodes.Je ne crois pas que ce dialogue aboutisse à quelque chose. Mais il fallait y venir pour s’en rendre compte. On ne peut pas planter un oranger et espérer à la récolte cueillir de manges », regrette l’auteur. Pour Kaar kaas son, c’est pour dire aux personnes qui ont ruiné ce pays que leurs places est devant les juridictions qu’il participe à ce dialogue. « Si on veut quelques choses à l’issue de ce dialogue, il faut que ces gens ne soient pas là », pense l’auteur.