Dans un communiqué de presse conjoint, 18 mouvements rebelles regrettent que le pré-dialogue de Doha, entre le Conseil militaire de transition et les politico-militaires et alliés se termine par un échec et décident de créer un Cadre permanent de concertation et de réflexion (Cpcr).
Ces mouvements parmi lesquels figure le Front pour alternance et la concorde au Tchad de Mahamat Mahadi Ali, imputent entière responsabilité de l’échec de ce pré-dialogue au Conseil militaire de transition. « Nous avons constaté, dès le début de ces discussions, que la délégation du gouvernement n’avait nullement l’intention de mener de vraies discussions devant aboutir à un accord de paix qui nous aurait permis d’assister au dialogue national inclusif et souverain », informent-ils.
Ils soutiennent que leurs observations apportées à ce projet d’accord dont l’inéligibilité des autorités de transition, la suppression du Codni dans sa forme actuelle, la modification de la charte, la parité des délégués au Dnis entre les différentes parties, ne sont malheureusement pas prise en compte. « La prise en compte de nos observations (…), aurait permis non seulement aux mouvements politico-militaires et alliés, mais à tous les forces vives de l’intérieur du pays et de la diaspora de participer sereinement à ce grand rendez-vous qui est le Dnis », estiment-ils.
Ces mouvements qui restent ouverts au dialogue, décident de mettre en place « le Cadre permanent de concertation et de réflexion (Cpcr) pour explorer les voies et moyens en vue d’aboutir à une paix définitive au Tchad ».
Nadjita Namlengar