L’Union des journalistes tchadiens (Ujt) en collaboration avec la Fédération internationale des journalistes (Fij) forment les professionnels des médias sur la protection de l’environnement et le changement climatique du 25 au 27 juillet à l’office national des médias et de l’audiovisuel.
Cette formation placée sous le thème ‘‘Media et changement climatique’’ est accès sur les fondamentaux du changement climatique. Elle s’articule autour des concepts tels que, les politiques nationales du changement climatique et la dimension de celui-ci. Pour le président de l’Union des journalistes tchadiens, Abbas Mahmoud Tahir, dans le monde entier les médias sont reconnus comme une arme cruciale dans la lutte contre le changement climatique. « Le bureau Afrique de la FIJ et son association régionale pour l’Afrique, la Fédération des journalistes africains (FAJ), ont réalisé que seuls très peu de journalistes font des reportages sur le changement climatique à travers le continent, et les médias africains n’accordent pas au changement climatique la priorité qu’il mérite dans leur couverture de l’actualité et programmes », informe-t-il.
Les très rares journalistes qui font des reportages sur le changement climatique, constate-t-il, il y a une grande difficulté à comprendre les concepts, et un déficit de compétences pour pouvoir mettre en évidence les effets du changement climatique dans les catastrophes naturelles comme les inondations, déforestation, érosion et précipitations sans précédent. « C’est sur la base de ces perceptions que la Fij a jugé nécessaire de former des journalistes à travers le continent afin de renforcer leurs capacités à rendre compte du changement climatique »
Pour ministre de l’environnement, de la pêche et du développement durable, Mahamat Lazina, le renforcement des connaissances des journalistes en matière de la protection de l’environnement en vue d’un suivi optimal des mécanismes et des programmes nationaux politique en matière d’environnement et du changement climatique est important pour Tchad. « La nécessité de la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers du Tchad doit être comprise par toute la population pour permettre une bonne mise en œuvre de ces actions entreprises par le gouvernement en faveur de l’environnement. Et cela ne peut se faire sans les journalistes que vous êtes », estime-t-il.
Nguelsou Balgamma