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Un atelier sur la convention de l’eau tient à N’Djamena

Un atelier sur la convention de l’eau tient à N’Djamena 1

Un atelier sur la convention de l’eau tient à N’Djamena

N’Djamena abrite un atelier national de la convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eaux transfrontalière et de lacs internationaux ce 29 mars 2017.

Les participants vont examiner les opportunités et les perspectives pour la gestion durable des eaux transfrontalière au Tchad. Le Tchad veut passer à l’acte en signant la convention sur l’eau. Mais, le pays désire le faire en parfaite connaissance des obligations, avantages et risques liés à une ratification.

L’atelier préparatoire d’information et d’échange tenu le mois dernier à N’Djamena, n’a pas suffit pour apporter toute la clarification nécessaire. Dès lors, le besoin est exprimé et cet atelier national vient éclairer la partie tchadienne sur les dispositions de la convention. Un éclairage qui couvre les questions politiques, juridiques et techniques.

 Une telle analyse en amont est plus que nécessaire déclare le secrétaire de la convention sur l’eau, Madame Francisa Bernardini qui « reconnait la complexité et l’importance » de la questio,. Pour Peter Comback, président des partis prenant, en s’appuyant sur le cas de son pays, la Hongrie, il trouve en la convention « une évolution décisive du droit international de l’eau, un excellent outil pour améliorer la coopération transfrontalière ».

L’eau est une ressource qui se raréfie à cause de l’accroissement rapide de la population et des incidences négatifs du changement climatique. Une gestion spéciale d’une utilisation durable devient alors une exigence. C’est ce que prône la convention sur l’eau. Un accord que le Tchad s’apprête à ratifier et  les partenaires comme la France et la Suisse par la voix de leurs représentants encouragent «le Tchad à le faire dans un proche avenir pour devenir   un modèle pour les autres pays du bassin du lac-Tchad ».

Le secrétaire exécutif du CBLT, Senoussi Abdelaziz « voit un rapprochement notable entre la convention sur l’eau et celle qui a créé son organisme et comme le Tchad prend une avantage sur les autres pays du bassin, la poursuite du plaidoyer auprès des autres états de la Cblt pour ratifier cette convention est essentielle» souligne le secrétaire. Le ministre de la production de l’irrigation et des équipements agricole Asséid Gamar Sileck,  représentant son collègue de l’eau, le Tchad a tout intérêt à adhérer à la convention sur l’eau.