En vacance au Tchad, son pays natal, l’ailier de la Jda Dijon, Jacques Alingué le basketteur Tchado-français revient sur ses débuts, son ambition et sa vision pour le basketball tchadien.
Arrivé dans l’élite du basketball français en 2014, Jacques Alingué est aujourd’hui l’une des pièces maitresses de la Jda Dijon comme le présentent ses exploits cette saison. Il tourne autour de 5,7 points, 5,1 rebonds, 1,8 passes décisives, 1,2 interception et 0,7 contre en 19 minutes de moyenne. Il est d’après nos confrères de basket-Europe, la premier Dijonnais à rempiler lors de l’intersaison.
De retour dans son pays natal, là où il a effectué ses premières touches de ballon, il se souvient de ses débuts à Sarh. « J’ai fait mes débuts au Tchad, plus particulière à la Cst de Sarh avant de m’envoler en France », précise celui dont la passion pour le basketball remonte à son jeune-âge où il jonglait entre les études et ce sport. En huit ans de carrière dans l’élite du basketball français, il a fait deux fois à la Sig Strasbourg et au Mans entre 2018 et 2020.
Même s’il n’a pas encore porté le tricolore tchadien pour des raisons de « calendriers et des formalités administratives », celui qui endosse le dossard 10 à la Jda Dijon et qui évolue comme ailier garde l’équipe nationale de basketball tchadien dans son cœur. « Je suis tout ce qui se passe dans cette discipline et je suis en contact avec les responsables de la fédération et avec les joueurs. Mon rêve, c’est de voir progresser les jeunes », ajoute le joueur, pour qui, il faut développer la formation des jeunes. « Je crois qu’il faut profiter du sport pour se réunir, créer une harmonie et développer certaines valeurs », révèle Jacques Alingué qui travaille aujourd’hui avec l’Association qui œuvre dans la formation des jeunes.
A 34 ans, il est également titulaire d’un Master en management option finances et entend créer son entreprise. « Je travaille actuellement sur un projet pour créer mon entreprise. Je travaille à mettre toutes les chances de mon côté pour atteindre les objectifs fixés », précise l’ailier de la Jda Dijon qui ne ferme pas la porte de revenir s’installer dans son pays d’origine et pour qui ,le sport a besoin de soutien. « Le sport est un partage d’émotion et un vecteur de valeurs d’abnégation, de discipline et de travail d’équipe. Nous sommes dans une situation pas bien évidente et nous avons besoin de tout le monde pour faire avancer le pays »,affirme t-il.
Stanyslas Asnan