Le porte-paroles de la coalition des actions citoyennes Wakit Tamma, Soumaïne Adoum a fait un point de presse ce mardi 12 juillet 2022 à la bourse de travail pour annoncer une grande marche pacifique prévue le samedi 16 juillet prochain.
Après la libération de ces leaders, il y a un mois, la Coalition des actions citoyennes Wakit Tamma entend organiser une marche pacifique contre installation de la France au Tchad et exiger l’inéligibilité des membres du Conseil militaire de transition aux futures élections. Cette marche, c’est pour dire non au 130 ans de presence française au Tchad. « Ils sont là au Tchad contre le gré de la population. Il y a des accords qui lie le Tchad et la France, mais ces accords sont dénoncés par la population. C’est quand même une présence militaire contraire à la souveraineté de l’Etat tchadien. Ils sont là pour les objectifs de la France », a fait comprendre Soumaïne Adoum. Pour lui, les 130 ans de présence française au Tchad sont un échec pour le Tchad.
Sur le processus de la transition et le dialogue national inclusif qui prépare, Soumaïne Adoum parle egalement d’un échec. « Dans deux mois et demi la transition aura fini. L’essentiel des objectifs assignés à la transition n’ont pas été réalisés et il nous reste très peu de temps. La transition de nos points de vu, elle est chargée d’un certain nombre d’échec. Premièrement l’objectif principal qui est celui d’organiser le dialogue entre les tchadiens n’a pas été réalisé. Déjà, Doha est un échec », justifie-t-il. « On a une illisibilité du pouvoir de la transition. Est-ce que le but final, c’est que finalement on va devoir prolonger la transition ? Pour ça, il faut communiquer aux tchadiens », insiste Soumaïne Adoum.
Cette marche a pour itineraire le rond-point de la deuxième station jusqu’au rond-point Sonasut, sur le boulevard Ngarta Tombalbaye.
Guillaume Barnabas, stagiaire
